Comité parlementaire: Navin Beekarry bombardé de questions sur la volte-face de l’ICAC dans MedPoint 

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Une des questions posées au comité parlementaire, mercredi 13 février : que faisait le patron de l’ICAC à Londres lors des auditions du Privy Council ?

Une des questions posées au comité parlementaire, mercredi 13 février : que faisait le patron de l’ICAC à Londres lors des auditions du Privy Council ?

Qui a décidé que l’Independent Commission against Corruption (ICAC) devrait soutenir le jugement de la Cour suprême en faveur de Pravind Jugnauth devant le Privy Council ? Quand s’est tenue la réunion où cette décision a été prise ? Qui était présent ? Pouvez-vous nous fournir les «minutes of proceedings» ? Sur quel raisonnement juridique l’ICAC s’est-elle appuyée pour prendre une position diamétralement opposée à celle qu’elle avait adoptée auparavant devant la Cour suprême et la cour intermédiaire ? Qui a choisi l’avocat britannique ? Qui a décidé que vous deviez vous rendre à Londres ? Combien cela nous a coûté ? Autant de questions auxquelles Navin Beekarry a été soumis, mercredi 13 février. 

Le directeur général (DG) de l’ICAC était convoqué par le comité parlementaire chargé de surveiller l’institution. Les révélations de l’express sur la volte-face de l’ICAC en faveur de Pravind Jugnauth dans l’affaire MedPoint ont animé la réunion. 

Ces questions ont essentiellement émané de Shakeel Mohamed, le seul député de l’opposition présent sur ce comité. Y siègent aussi Toolsyraj Benydin (Muvman Liberater), Rajcoomar Rampertab (Mouvement socialiste militant – MSM), Marie-Claire Monty (MSM) et Rafick Sorefan, (MSM). Le comité est présidé par Joe Lesjongard, lui aussi député du MSM. 

Réponses dans deux semaines

Shakeel Mohamed explique avoir été poli, mais ferme. «J’ai dit à M. Beekarry que je n’ai rien contre lui, mais contre l’institution qu’il dirige. Devant son incapacité à répondre à mes questions, je lui ai expliqué que je voulais des réponses précises et documentées. Le comité est tombé d’accord pour qu’il revienne dans deux semaines avec les réponses, et je viendrai aussi avec ma propre documentation pour le contre-interroger.» 

Selon le député travailliste, Navin Beekarry a déclaré qu’il n’est pas sûr que Shakeel Mohamed soit habilité de le contre-interroger. Le DG de l’ICAC cherchera un avis juridique à ce sujet. «Je lui ai dit que selon la Prevention of Corruption Act, j’ai bien le droit de l’interroger et le contre-interroger», affirme Shakeel Mohamed. 

Pas lâché par le Premier ministre

Rajcoomar Rampertab affirme de son côté que la réunion était cordiale. «Il est normal que Shakeel Mohamed fasse son travail d’opposition. Mais moi, je suis entièrement satisfait de la performance de l’ICAC.» Ce soutien du gouvernement à Navin Beekarry calme les ardeurs des détracteurs du DG de l’ICAC. 

Au début de la journée d’hier, certains prétendaient que Navin Beekarry avait été lâché par le Premier ministre à cause des récents déboires de l’ICAC et que son éventuelle révocation était à l’ordre du jour. Or, ce n’est pas ce qu’indique le baromètre de la réunion d’hier. 

Mais Navin Beekarry n’est pas encore sorti d’affaire. Son contrat à la tête de l’ICAC arrive à terme en juin et il est loin d’avoir obtenu sa reconduction… à moins qu’il ne se désiste lui-même.


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Lexpress

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