climat de défiance politique à la veille d’élections locales

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Une manifestation non autorisée pour protester contre la situation politique dans le pays, samedi 3 août à Moscou, laisse présager de nouvelles violences et arrestations.

Par Publié aujourd’hui à 12h02, mis à jour à 12h04

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Lors d’une manifestation à Moscou, le 27 juillet.
Lors d’une manifestation à Moscou, le 27 juillet. Alexander Zemlianichenko / AP

Il y a encore deux semaines, ils se voyaient en candidats respectables, prêts à affronter les représentants du pouvoir dans les urnes le 8 septembre, pour les élections locales. Aujourd’hui, la quasi-totalité des apprentis candidats, transformés en meneurs de la contestation politique qui secoue Moscou, dorment en prison : Dmitri Goudkov pour trente jours, Vladimir Milov pour trente jours, Ivan Jdanov pour quinze jours, Ilia Iachine pour dix jours… Tous condamnés à des peines administratives pour participation ou appel à des manifestations non autorisées.

Parallèlement, le processus d’examen des candidatures refusées se poursuit sans apporter de nouveauté. A Saint-Pétersbourg, deux candidats refusés ont été réintégrés, mais le pouvoir ne semble pas prêt à perdre la face en cédant devant l’adversaire libéral moscovite et les proches d’Alexeï Navalny, principale figure de l’opposition à Vladimir Poutine. Leurs candidatures au scrutin local de septembre avaient été invalidées mi-juillet, comme des centaines d’autres à travers la Russie, pour de prétendues irrégularités ou des vices de forme.

La cohorte des emprisonnés s’est aussi enrichie de l’un des dirigeants du Parti libertarien, Mikhaïl Svetov. En l’absence des autres chefs de file, il a tenté lui-même, le 30 juillet, d’obtenir l’accord de la mairie de Moscou pour la tenue d’une nouvelle manifestation samedi 3 août. Après l’échec de ces négociations (l’opposition refuse la solution proposée d’un rassemblement parqué sur une avenue), l’homme a été arrêté… sur le trottoir de la mairie, puis condamné à trente jours de prison.

« Troubles massifs à l’ordre public »

La peine est similaire à celle que purge Alexeï Navalny, plutôt en retrait dans ce dossier. Mercredi 31 juillet, les services de santé russes ont assuré n’avoir détecté « aucune substance toxique » dans son organisme. Ces derniers jours, une dégradation de son état de santé, nécessitant son transfert à l’hôpital, avait poussé ses proches, avocats et médecins, à évoquer un empoisonnement. L’institut qui a rendu ses conclusions mercredi est toutefois le même que celui qui avait exclu un empoisonnement, en septembre 2018, d’un membre du groupe contestataire Pussy Riots, Piotr Verzilov, plus tard diagnostiqué en Allemagne comme empoisonné. D’autres laboratoires ont refusé d’examiner des échantillons.

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