Cité Longère: 17 maisons déjà livrées

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La rénovation des maisons complètement brûlées dans l’incendie se poursuit.

La rénovation des maisons complètement brûlées dans l’incendie se poursuit.

La vie de quelque 150 personnes est bouleversée depuis une semaine. L’incendie qui a détruit leurs maisons, à Baie-du-Tombeau, n’est toujours pas expliqué. Certaines familles sont encore dans des centres de refuge alors que d’autres, dont les logis ont été retapés, retournent à la cité…

Une semaine s’est écoulée depuis que Cité Longère, à Baie-du-Tombeau, a connu un des plus tristes épisodes de son histoire. Douze maisons ont été complètement détruites et d’autres partiellement ravagées dans un incendie dont nul ne connaît encore la cause. Ce qui est sûr, c’est que la vie de quelque 150 personnes qui occupaient ces habitations a changé en l’espace de quelques minutes. Surtout que plusieurs d’entre elles ont non seulement perdu leurs maisons mais aussi, par ricochet, leurs emplois.

Hier, mardi 26 novermbre, les ouvriers de la Square Deal Multipurpose Cooperative Society Ltd étaient toujours à pied d’œuvre à Baie-du-Tombeau. Alors que certains s’attaquent à la construction de maisons temporaires, d’autres retapaient les logis partiellement affectés par l’incendie. L’un des responsables du chantier confie que 17 maisons ont été livrées à hier. Selon lui, la livraison a pris du retard à cause des actes de vandalisme qui se sont produits chez plusieurs locataires. En effet, nombre d’habitants se sont plaints d’avoir été victimes de vol juste après l’incendie.

Un peu plus loin, l’on rencontre Ludovic Rose. Ce père de deux enfants affirme que la semaine écoulée n’a pas été de tout repos pour les siens et lui. «Je me lève tous les matins le corps perclus de douleur.» S’allonger sur un matelas à même le sol n’est pas évident alors que l’on a l’habitude de dormir sur un lit. 
«Recommencer à zéro…» 

Mais, le plus pénible, c’est que le jeune homme a perdu son emploi. «Je travaille avec un entrepreneur. Il n’a pas compris l’épreuve que je traverse actuellement. J’ai dû m’absenter du travail car ma famille avait besoin de moi. Aujourd’hui, je dois tout recommencer à zéro et cela n’est pas facile.» Ludovic Rose ne compte cependant pas passer une nuit de plus dans le centre de refuge. «Dès aujourd’hui (hier, NdlR), ma famille et moi, nous retournons à Cité Longère. Un électricien a déjà fait la connexion électrique.» 

Le fait de vivre dans la promiscuité, dans les centres de refuge, a aussi été pénible pour une jeune mère de famille. Cette dernière soutient que plusieurs parents ont eu des prises de bec dans ces abris temporaires. «La raison principale : nos enfants. Chaque parent a sa manière propre à lui d’élever son enfant. Et passer tout ce temps ensemble n’est pas de bon augure pour les enfants, surtout quand ils sont confrontés à d’autres petits turbulents.» 

De son côté, le ministère de la Sécurité sociale et de l’intégration sociale ne compte pas laisser ces familles dans la tourmente. En effet, trois repas quotidiens seront offerts à ceux qui se trouvent dans les trois centres de refuge. Et ce, jusqu’à ce qu’ils regagnent leurs maisons. Une fois de plus, pour la préparation de ces repas, des détenus seront mis à contribution, de même que certains particuliers.

Par ailleurs, au niveau du Forensic Science Laboratory (FSL), l’on fait comprendre que les retombées de l’enquête sur l’incendie prendront du temps. Le fait est qu’il y a eu plusieurs maisons qui ont été partiellement détruites par les flammes et d’autres qui ont été complètement ravagées. «Il faut procéder au cas par cas et déterminer ce qui a provoqué cet incendie. La procédure en elle-même est longue», confie un membre du personnel du FSL.


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