Charente-Maritime : il tue sa femme puis se suicide devant leurs enfants

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Le quadragénaire a tiré lundi soir au moins quatre coups de fusil sur sa compagne, dont il était en train de se séparer – avant de retourner l’arme contre lui.

Un père de famille de Charente-Maritime a tué lundi sa compagne, avec laquelle il était en cours de séparation, avant de se donner la mort, devant leurs deux fillettes.

Le drame s’est déroulé lundi soir après 19h30 à Chaniers, petite commune limitrophe de Saintes, où demeurait ce couple de quadragénaires. La femme, qui avait quitté début mars le domicile conjugal pour aller chez sa mère, est revenue pour une raison encore inconnue. « Sans doute pour les enfants », a avancé le parquet.

Seulement, à son arrivée, l’homme s’est énervé et s’en est pris à sa compagne de manière très violente, relate le procureur de la République de Saintes, Nicolas Septe. Il a tiré au moins quatre coups de fusil sur elle – l’autopsie a également révélé des coups de couteau– avant de retourner l’arme contre lui dans une pièce distincte.

Leurs deux filles de 10 et 13 ans ont assisté à la scène, et se sont rendues chez les voisins, qui ont alerté les gendarmes. D’abord placées en milieu hospitalier, elles ont ensuite été prises en charge par la famille vivant à proximité. Elles ne sont pas blessées.

« Pas un effet collatéral du confinement »

Les conjoints, a précisé le magistrat, « n’avaient jamais fait parler d’eux avant ce drame. Il n’y a jamais eu d’alerte, de plainte ou de signalement. Le couple battait de l’aile, la famille le savait, mais il n’y avait aucun signe avant-coureur. Il s’agit d’un acte spontané, imprévisible », a-t-il poursuivi. La séparation datait d’une quinzaine de jours, selon une source interrogée par France 3.

« Ce n’est pas un effet collatéral du confinement », a aussi souligné le procureur, alors que les craintes de violences conjugales et infantiles sont très fortes actuellement en France. Il indique recevoir « beaucoup de plaintes ou de signalements. Rien que la nuit dernière, on a eu trois gardes à vue pour violences conjugales à Saintes et aux alentours ».

Depuis le début de l’année, l’AFP a décompté au moins douze féminicides présumés. En 2019, l’AFP avait recensé au moins 126 cas, soit une femme tous les trois jours en moyenne.



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