changement de générations chez les démocrates

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Alexandria Ocasio-Cortez lors de son intervention à la convention démocrate, mardi 18 août.

Alors que la convention démocrate, qui intronise Joe Biden comme le candidat de son parti pour la présidentielle du 3 novembre, a débuté lundi 17 août, « Le Monde » relance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Le plus vieux président des Etats-Unis et la benjamine de la Chambre des représentants ont pris la parole au cours de la deuxième soirée de la convention d’investiture démocrate, mardi 18 août. Née en 1989, Alexandria Ocasio-Cortez n’était pas de ce monde lorsque Jimmy Carter, 95 ans, occupait le bureau Ovale, de 1977 à 1981. Officiellement investi mardi après le vote à distance des délégués, Joe Biden, 77 ans, est le candidat le plus âgé à l’élection présidentielle de l’histoire des Etats-Unis. La speaker (présidente) de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, élue de Californie, est âgée de 80 ans, ses bras droits Steny Hoyer (Maryland) et Jim Clyburn (Caroline du Sud) de 81 et de 80 ans.

Alors que Joe Biden se présente comme un « pont » entre deux générations de démocrates, les discours de l’ancien président et de la jeune élue montrent que le renouvellement est déjà en cours et qu’il ne se limite pas aux hommes et femmes élues aux plus hautes fonctions du pays.

Photo de l’ancien président américain Jimmy Carter et de sa femme, diffusée pendant son intervention audio à la convention démocrate de mardi 18 août.

Un autre ancien président l’a illustré : Bill Clinton, 73 ans, qui s’est également exprimé mardi. Lorsqu’il exerçait ses fonctions à la Maison Blanche, de 1993 à 2001, ce dernier avait défendu une « troisième voie » démocrate, centriste, que son parti a longtemps suivie avant de s’en éloigner sous l’impulsion notamment du sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, champion de l’aile gauche.

Bill Clinton avait assuré que « l’ère du big government est terminée », le programme de Joe Biden lui redonne une importance que la pandémie de Covid-19 a accentuée. Le président démocrate avait soutenu, comme alors Joe Biden, une politique pénale sévère. Elle avait entraîné un phénomène d’incarcération de masse qui avait frappé de manière disproportionnée la communauté afro-américaine. Cette politique est aujourd’hui rejetée par l’ensemble du Parti démocrate.

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Contrairement à la coutume, la convention démocrate de Milwaukee, essentiellement virtuelle, n’a, cependant, pas mis en scène une figure préfigurant l’avenir, comme Mario Cuomo en 1984 ou Barack Obama en 2004. La charge de keynote speaker a été assumée sur le mode d’une conférence à distance par dix-sept intervenants, dont Stacey Abrams, candidate malheureuse au poste de gouverneur de Géorgie en 2018, trois membres du Congrès, deux maires, le président de la Nation Navajo et la commissaire à l’agriculture de Floride, un Etat déterminant le 3 novembre. Onze d’entre eux sont issus de minorités.

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