Changement climatique: ça chauffe pour Maurice

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Entre la sécheresse et les inondations le pays souffre déjà du changement climatique.

Entre la sécheresse et les inondations le pays souffre déjà du changement climatique.

Devrons-nous faire face à des inondations ou à de sévères sècheresses ? Maurice se trouve dans une région délicate du monde, selon un article du Guardian en date du 19 novembre et qui a pour titre «Global heating supercharging Indian Ocean climate system».

Le papier en question explique ainsi que la région de l’océan Indien se retrouve face à un phénomène appelé «dipôle». Durant lequel la température en hausse de la surface de la mer fait grimper la température en Afrique, provoquant des inondations, alors que c’est le contraire qui se passe en Australie, avec des sécheresses et des feux de brousse.

Entre ces deux extrêmes se trouve l’île Maurice, déjà beaucoup plus vulnérable que ses voisins du fait de son statut de petit État insulaire. Vous avez dû le remarquer, cet été, il fait plus chaud que d’habitude. Le «summer forecast» 2019-2020 de la station météo de Vacoas indique que la température moyenne saisonnière sera supérieure à la normale. Certains jours, le thermomètre peut afficher jusqu’à 3 degrés Celsius de plus que la moyenne saisonnière.

Ceux qui sont à Port-Louis et sur les côtes auront, eux, à subir une température qui peut atteindre jusqu’à 36 degrés Celsius. Avec l’humidité qui oscille autour des 70 %, l’air devient lourd. Cette montée de température risque de provoquer des coups de chaleur ; les personnes âgées, malades, de même que les enfants devront redoubler de vigilance. D’où le besoin de rester à l’ombre et de s’hydrater.

Faible pluviométrie

Vous vous rappelez de la promesse d’eau 24/7 ? Eh bien, il faudra attendre. Car si votre robinet ne vous a pas encore donné d’indication à ce propos, apprenez que la Central Water Authority (CWA) revoit ses horaires de distribution. La sécheresse a débuté à Maurice, a indiqué la CWA dans un communiqué émis vendredi 22 novembre. De ce fait, à cause de la faible pluviométrie, certaines régions de l’île ne seront approvisionnées en eau qu’une fois par jour.

Mais ce n’est pas tout. Cet été nous réserve aussi son lot d’inondations – la période «propice» pour les flash floods allant de janvier à mars –, ainsi que des violents orages ou encore des cyclones qui s’intensifieront rapidement.

Comment prédire ce phénomène simultané d’inondations, de sécheresse at d’autres conditions climatiques extrêmes ? Selon un article du Dailymail faisant état des effets du réchauffement planétaire dans l’océan Indien, la communauté scientifique est divisée sur le sujet. Mais elle s’accorde à dire que ces conditions vont s’intensifier davantage, avec des températures qui ne cesseront de prendre l’ascenseur, des sécheresses et des inondations, ainsi que d’autres conditions climatiques imprévisibles dans le bassin de l’océan Indien. Si notre région est la première à subir ces conditions, les scientifiques préviennent que cela va s’étendre dans d’autres régions de la planète également.

Dame Nature nous aura prévenus.

Shaama Sandooyea: «Les Mauriciens ne sont pas suffisamment informés»

Shaama Sandooyea prévient : il faut que le pays se tourne vers des solutions vertes au lieu de bétonner partout.

«Le changement climatique et le réchauffement planétaire comportent de gros dangers pour Maurice mais le public n’en est pas conscientShaama Sandooyea, du mouvement Fridays for Future Mauritius est catégorique sur ce point. Pour cette jeune femme, il est important que les Mauriciens comprennent les enjeux qui vont les affecter et puissent agir en conséquence.

«Il est urgent que le gouvernement informe le public des dangers à venir. Il y a des impacts conséquents dans de nombreux secteurs comme l’agriculture, la pêche, l’écosystème. On voit déjà que nos ressources naturelles, comme l’eau, sont affectées», soutient la jeune femme. Il faut, dit-elle, que les gens puissent être préparés à faire face à la montée des eaux, aux inondations, mais aussi aux autres conditions météorologiques extrêmes. «Il faut que Maurice se tourne vers des ‘ecosystembased adaptation actions’, soit des solutions dites vertes, et arrête de mettre du béton partout


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