Chagos: Maurice à l’épreuve de l’Assemblée générale de l’ONU

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Pravind Jugnauth: «L’avis consultatif est clair et ne laisse aucune possibilité de doute»

Je remercie l’AG qui avait voté la résolution ne écrasante majorité. Maurice se félicite de l’avis consultatif. L’avis historique confirme la position de Maurice et confirme que la décolonisation n’a pas été menée à bien. La cour a conclu que Chagos est partie intégrante de Maurice. Nous remercions tous les membres qui ont participé aux procédures qui ont permis  à la CIJ d’entendre l’affaire. 
La CIJ a déclaré qu’elle est d’avis que le processus de décolonisation n’a pas été mené à bien lorsque Maurice a accédé à l’indépendance. La cour a dit que le Royaume Uni doit mettre fin dans les plus brefs délais de son administration des Chagos.

L’avis consultatif est clair et ne laisse aucune possibilité de doute. L’avis est ferme. La cour a aussi fait des constatations pertinentes. Lors du détachement de Maurice, les Chagos était partie intégrante de Maurice. Le droit à l’autodétermination était une partie fondamentale du droit communautaire. L’existence de ce droit a été reconnue par l’assemblée nationale. Au moment du détachement, Maurice était une colonie et les représentants de Maurice n’avaient pas de pouvoir exécutif. Le détachement de l’archipel des Chagos n’était pas basé sur l’expression libre et sincère de la population Mauricienne. Le Royaume Uni doit mettre fin à son administration dans les plus brefs délais. Tous les états membres ont un intérêt juridique à protéger le droit à l’autodétermination. Tous les états membres doivent coopérer à mener la décolonisation  bien. 

C’est constatations font état de la gravité des actes de la puissance coloniale lorsqu’elle a détaché les Chagos en 1965. Nous aurions pu espérer qu’un pays qui a un comportement illicite y mette fin. Maurice a proposé de travailler en collaboration avec le royaume Uni pour présenter une résolution commune. Maurice est extrêmement déçu par la position du Royaume Uni. Le chef de l’opposition du royaume Uni respecte la position de la CIJ. 
A l’époque, le détachement a été mené sous la contrainte et a été présenté comme un fait accompli. Cette fois ci, le détachement est justifié en sapant l’autorité de la CIJ. La CIJ a statué qu’il n’y a pas de raisons qu’elle s’abstienne de répondre. 

L’avis consultatif n’est pas contraignant, à la différence d’un jugement. L’avis peut reconnaitre les obligations juridiques existantes. La cour a déterminé la source des obligations juridiques et le droit à l’autodétermination.  Le Royaume Uni a le devoir de mettre un terme à son administration illicite. Chaque état est tenu de respecter le droit international. 

La CIJ a clairement déterminé que le droit a l’autodétermination a été violé. Tous les états membres doivent coopérer. Refuser d’appuyer cela serait une adhésion au colonialisme et une abdication de nos responsabilités.
Le gouvernement de Maurice mettra en place un projet de réinstallation alors que le Royaume Uni a proposé une aide financière pour qu’ils soient confortables loin de leur île. Le Royaume Uni prétend que les installations de détente aux Chagos protègent le monde et permet de réagir dans les meilleurs délais. Mais devant la CIJ, le royaume Uni n’a pas présenté ces préoccupations alors qu’aujourd’hui, la sécurité est mise en avant. Maurice est d’accord pour que le Royaume Uni continue les activités. Mais le royaume Uni ne veut pas. Est-ce parce qu’il considère que Maurice n’est pas un partenaire de confiance. La Cour a laissé à l’assemblée générale de définir les modalités et met un délai de six mois. C’est plus que suffisant pour mettre fin à une administration qui ne fournit aucun service. Ce type d’administration peut terminer très rapidement. Nous prions les états membres de faire respecter le caractère saint de la CIJ.,

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