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Sainte Angela
Que lire dans le regard désespéré d’Angela Merkel ? Une foule de questions, évidemment. Que fais-je là ? Combien de temps ce supplice va-t-il encore durer ? Et puis qui sont ces enfants qui braillent ? À cette dernière question, nous pouvons répondre que ces jeunes Allemands sont issus des chorales de 27 diocèses et qu’ils sont à Berlin pour célébrer l’Épiphanie. Aux deux premières questions, nous répondrons à Angela Merkel qu’elle fait ici de la politique et que son supplice durera aussi longtemps qu’il le faut pour que l’opération com’ ait l’air crédible. Mais cela, elle le sait sans doute.
Bleue roi
Angela Merkel porte du bleu. Est-ce pour que sa tenue se marie harmonieusement à son regard ? La réalité est probablement beaucoup plus prosaïque. De fait, on sait que la garde-robe de la chancelière allemande est constituée d’une suite infinie de tailleurs de couleurs différentes, tous réalisés par la créatrice hambourgeoise Bettina Schoenbach et portés en alternance sans que le goût y ait grand-chose à voir. Ce 7 janvier, c’était donc le tour du bleu.
Diversité à la mage
La foule d’enfants entourant Angela Merkel et déguisés en Rois mages ne brille pas par sa diversité. C’est un constat, et il nous rappelle que pendant longtemps, dans les représentations, les Rois mages étaient blancs. Ce n’est en effet qu’au XVIe siècle qu’un Roi mage à la peau noire a fait son apparition dans des tableaux, dont certains ont même été repeints pour que Balthazar, initialement figuré en Européen, se transforme en Africain. L’objectif ? Démontrer que le message de Jésus-Christ s’adressait aux hommes de tous les continents.
Galettes magiques
Cette histoire de Rois mages étant décidément riche en rebondissements, et en détails historiques étonnants, examinons un autre point. À l’origine, les Rois mages n’étaient pas des rois, mais uniquement des mages, ces personnes versées dans la divination et l’astronomie. C’est bien plus tard qu’ils furent transformés, dans les récits, en rois, troquant au passage leur chapeau pointu pour des couronnes bien plus rutilantes.
Sous du velours
Les enfants de la chorale sont tous habillés d’une cape de velours. Mais pas n’importe lequel. Celui-ci n’est ni ras, ni côtelé, ni broché, ni dévoré, ni gaufré. Il est frappé. Ou martelé. Ce qui signifie qu’il a été tordu et écrasé pendant la phase de tissage, et ainsi ses poils se sont aplatis et sa surface a gagné un aspect moiré. Fastidieuses, ces explications ? Certes. Mais épargnez-nous ce regard désespéré, on dirait Angela.
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