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L’informateur assure que « de hauts responsables sont intervenus pour “verrouiller” toutes les archives liées » à la conversation téléphonique entre les deux chefs d’Etat.
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La Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis a publié, jeudi 26 septembre, le signalement du lanceur d’alerte à l’origine de la procédure de destitution enclenchée le 24 septembre par la speaker démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi (Californie). L’auteur de cette lettre assure qu’il a été amené à conclure que « le président des Etats-Unis utilise sa fonction pour solliciter l’interférence d’un pays étranger dans l’élection de 2020 ». « Cette interférence inclut, entre autres choses, de faire pression sur un pays étranger pour enquêter sur l’un de ses principaux adversaires politiques », ajoute-t-il.
Il précise qu’il n’a jamais été le témoin direct des « événements » qui l’ont alerté, mais qu’ils lui ont été rapportés par « plus d’une demi-douzaine » de responsables américains. Le premier de ces événements renvoie à la conversation téléphonique du 25 juillet. Son résumé, dans cette lettre datée du 12 août, est en tout point conforme au contenu publié mercredi par la Maison Blanche, sous la pression des démocrates. Il mentionne la demande faite au président Volodymyr Zelensky afin que les services de son pays enquêtent sur la famille de l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, et la suggestion faite par Donald Trump que son interlocuteur prenne à cet effet contact avec l’avocat du président, Rudy Giuliani, ainsi qu’avec l’attorney général des Etats-Unis, William Barr.
L’inquiétude suscitée par l’activisme de Rudy Giuliani
Le deuxième élément, nouveau, concerne la tentative par la Maison Blanche de dissimuler, selon le lanceur d’alerte, le contenu de cette conversation. « Dans les jours suivant le coup de fil (…) de hauts responsables sont intervenus pour “verrouiller” toutes les archives liées à l’appel téléphonique, notamment le compte rendu », en ordonnant de les conserver dans un « système électronique distinct » réservé aux documents particulièrement sensibles. L’entourage du président « comprenait la gravité de ce qui s’était passé », estime l’auteur de la lettre, qui ajoute que l’ordre a été donné par « les avocats de la Maison Blanche » dans une démarche qualifiée d’« abusive » compte tenu de la nature de la conversation.
Le lanceur d’alerte évoque ensuite l’inquiétude suscitée auprès « de nombreux responsables américains » par l’activisme de Rudy Giuliani, en s’appuyant à la fois sur des témoignages et des informations publiées par la presse. Certains élus républicains s’en sont étonnés, jeudi, y voyant la preuve du faible niveau d’informations du lanceur d’alerte.
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