Canet-en-Roussillon: Un prêtre accusé de viol et agressions sexuelles dans son presbytère

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L’ancien curé de Canet-en-Roussillon est jugé à partir de ce lundi devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales. L’homme âgé d’une cinquantaine d’années est accusé de viol et d’agressions sexuelles sur trois adolescents.

Que s’est-il passé derrière les murs du presbytère de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) dans les années 2006 et 2007 ? Trois adolescents affirment avoir subi des agressions sexuelles pendant plusieurs mois, en marge des cours de catéchisme. Le prêtre leur aurait fait consommer de l’alcool et du viagra, puis leur aurait imposé des masturbations ou des fellations réciproques. L’une des parties civiles évoque également une pénétration digitale. 

Âgé de 37 ans à l’époque, le curé de Canet-en-Roussillon aimait vivre entouré de jeunes adolescents. Selon de nombreux témoignages, les portes du presbytère leur étaient toujours ouvertes, pour manger, boire de l’alcool ou passer la nuit. Le prêtre est décrit comme “obnubilé” par le sexe. Il aurait notamment initié un jeu surnommé “on the table”, qui consistait à comparer la taille de son sexe en le posant sur la table. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont mis la main sur des courriers électroniques “très crus” que le prêtre adressait aux adolescents sous le pseudonyme “Phallustor”.

Stupeur à Perpignan

Ce n’est qu’en 2009 qu’une première plainte est déposée. Un jeune homme de 18 ans affirme avoir été agressé sexuellement fin 2006, quatre jours avant Noël. Après une soirée très arrosée au champagne, le prêtre aurait profité de son ivresse pour lui imposer une fellation. Des faits qui se seraient répétés par la suite. 

L’interpellation du prêtre, quelques jours plus tard, provoque une onde de choc dans les Pyrénées-Orientales. À cette date, il a changé d’affectation, il officie désormais à Perpignan, paroisse Saint-Joseph, où il est très investi auprès de la jeunesse, en tant qu’aumônier des scouts d’Europe et d’un collège privé, Jeanne-d’Arc. 

Immédiatement relevé de ses fonctions par l’évêque, l’homme est placé sous contrôle judiciaire. Le temps de l’enquête, l’Église le met à l’écart dans l’abbaye de Sainte-Marie-le-Désert en Haute-Garonne, où il est soumis au régime très strict des moines trappistes. 

À l’époque, l’évêque de Perpignan Monseigneur Marceau avait indiqué n’avoir jamais reçu la moindre plainte le concernant. Pourtant, au cours de l’enquête, le prêtre a affirmé s’être confessé auprès du vicaire de la cathédrale Saint-Jean. 

Un procès à huis clos

Neuf ans après la révélation des faits, le prêtre est renvoyé ce lundi devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales, pour “viol”, “agression sexuelle sur mineurs de plus de 15 ans”, et “corruption de mineurs”. L’audience va durer toute la semaine. Deux associations se sont portées parties civiles : les guides et scouts d’Europe, et l’association diocésaine de Perpignan. À la demande de certaines parties civiles, les débats se dérouleront à huis clos. 

D’après FB

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