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Renganaden Padayachy, le nouveau ministre des Finances, avait ouvert le bal des démissions après la dissolution du Parlement, le 6 octobre. Il assumait le poste de First Deputy Governor de la Banque de Maurice ainsi que celui de président du conseil d’administration de la Financial Services Commission. Il s’était porté candidat dans la circonscription n°13 (Rivièredes-Anguilles – Souillac). Autre démissionnaire à avoir fait son entrée à l’Assemblée nationale : Rajanah Dhaliah, directeur général de la State Trading Corporation. Que deviennent les autres nominés politiques qui ont démissionné de leur poste pour se porter candidats aux élections mais qui n’ont pas été élus ?
Interrogé par l’express, Gilles L’Entêté, ancien directeur de la National Housing Development Company et candidat battu de l’Alliance Morisien dans la circonscription n°20 (Beau-Bassin – Petite-Rivière), explique qu’il attend sa nomination mais que «c’est la prérogative du Premier ministre». Il ajoute que son ancien poste est très convoité. «Enn ta dimounn pe rod sa pos la.» Il était sur le terrain mercredi aux côtés des sinistrés de cité Longères, Baie-du-Tombeau.
Du côté du Central Electricity Board, l’on apprend qu’il y a actuellement un dilemme au niveau du poste de Chairman. En effet, Seety Naidoo avait démissionné pour se porter candidat dans la circonscription n°19 (Stanley–Rose-Hill) aux côtés d’Ivan Collendavelloo, ministre des Services publics et leader du Muvman Libérateur. Il nous revient également que selon les principes de la bonne gouvernance, si un Chairman a démissionné de son poste et que le conseil d’administration a avalisé sa démission, ce sera difficile pour lui de revenir. Interrogé, le directeur par intérim, Shamshir Mukoon, ne veut rien confirmer, disant attendre une communication sur cette nomination.
Quant à Palraj Servansing, ancien président de l’Independent Police Complaints Commission (IPCC), il affirme être aujourd’hui à la retraite. Lors de la campagne électorale, il travaillait aux côtés des agents du Mouvement socialiste militant (MSM) sur le terrain. Et si une nomination se présentait ? «Kan monn fer politik aktiv, mo panse ki etikman pou mwa li pa pou korek pu aksepte enn pos.»
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