Ça roule pour les taxis

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En cette période de fêtes, les Mauriciens sont tous de sortie pour leurs achats. Et des bénéficiaires indirects de ces virées shopping, qui se poursuivent souvent jusqu’en soirée, sont les chauffeurs de taxi. Auxquels les consommateurs qui ne possèdent pas de véhicule font appel, après avoir envahi les magasins de vêtements, de jouets et de produits électroménagers.

«Cette année-ci mon fils est à l’étranger. Tous les ans, c’est lui qui m’accompagnait en voiture pour aller faire mes achats», fait part Liseby Lourdes, habitante de Pointe-aux-Sables. «Cette fois-ci, c’est différent. Je suis contrainte de prendre un taxi et je ne cache pas que cela m’aide énormément.» Juliana Calou reconnaît aussi l’efficacité des services, mais déplore toutefois les tarifs appliqués, qui ne cessent de grimper. «À Curepipe, les chauffeurs de taxi me prennent plus de Rs 150 pour me déposer chez moi alors que je vis à moins d’un kilomètre du centre-ville», souligne-t-elle. «Je trouve que c’est exagéré.»

De l’autre côté de la médaille, Stephano Monplé, chauffeur de taxi dans la capitale, est plutôt comblé, surtout de travail. «Mon téléphone ne fait que sonner. Nous, les chauffeurs de taxi, n’avons pas à nous plaindre du manque de travail durant le mois de décembre. Travay pé donn bal» en ce moment, ajoute-t-il. «Depuis la semaine dernière je ne dors que six heures par jour.»

Sanjeet Hurdowar, qui opère, lui, dans le nord de l’île, propose ses services surtout aux Mauriciens qui sortent faire la fête. «Les habitants du Nord m’appellent pratiquement tous les weekends depuis le début de ce mois pour les déposer à une fête et pour les y récupérer ensuite», souligne-t-il.

Durant cette période de fêtes, indique Raffick Bahadoor, le président de la Taxi Proprietors Union, les taxis sont un moyen de locomotion important. «Les gens ne font pas la fête chez eux. Ils veulent sortir et s’amuser à l’extérieur et les chauffeurs de taxi sont là pour offrir leur service. » Cependant, le syndicaliste invite les chauffeurs à être raisonnables : «Bien que vous ayez beaucoup de travail et que cela soit bénéfique pour votre porte-monnaie, je vous demande de prendre du temps de vous reposer et de reprendre des forces afin d’être en bonne forme lorsque vous serez au volant.» D’insister que «la vie de vos passagers est entre vos mains».

Concernant la hausse des tarifs, Raffick Bahadoor fait ressortir que cela dépend de la congestion routière. «Un taxi peut rester bloqué 45 min dans la circulation, et, en même temps, le compteur tourne.»


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