Bruxelles inflexible après la visite du négociateur britannique

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David Frost, le principal conseiller de Boris Johnson, s’est heurté  au refus de l’UE de modifier sa position sur la frontière irlandaise.

Par et Publié aujourd’hui à 10h20

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Rendez-vous à Biarritz, du 24 au 26 août : c’est à l’occasion du sommet des pays membres du G7 que, peut-être, un progrès significatif sera enregistré pour éviter une sortie sans accord (« hard Brexit ») du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). Le nouveau premier ministre conservateur, Boris Johnson, devrait, sur la côte basque, avoir des discussions avec le président Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. A condition toutefois qu’il réponde aux invitations qui lui ont été adressées, ce qu’il n’a pas fait jusqu’ici.

La venue à Bruxelles, mercredi 31 juillet et jeudi 1er août, de David Frost, le principal conseiller de M. Johnson, n’a, quant à elle, rien résolu : des deux côtés de la table de négociation – et de la Manche –, on considère dès lors que l’hypothèse la plus vraisemblable est, en l’état, celle d’un « hard Brexit ». Avec des conséquences dommageables, en partie prévues, en grande partie imprévues, pour Londres et les pays de l’UE.

A Bruxelles, la toute première rencontre entre des responsables européens et le nouveau négociateur en chef britannique n’a, en tout cas, laissé entrevoir aucune solution. Même si elle était initialement présentée par le quotidien britannique The Guardian comme le contact « le plus significatif » depuis l’arrivée au pouvoir de M. Johnson.

Selon Downing Street, David Frost était envoyé à Bruxelles pour réclamer « en personne » l’abolition du « backstop » irlandais, ce « filet de sécurité » censé éviter que le Brexit entraîne le retour d’une frontière physique entre les deux Irlandes. L’une – l’Irlande – membre de l’UE, l’autre – l’Irlande du Nord – province britannique. Avec, à la clé, l’éventuelle remise en cause d’un accord de paix acquis en 1998 après trois décennies d’un conflit meurtrier entre républicains catholiques et unionistes protestants. Pour les pro-Brexit, il s’agit d’éviter absolument le « piège » d’un maintien du Royaume-Uni dans l’union douanière européenne et ses règles.

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M. Johnson a fait campagne en expliquant qu’il préférait un « hard Brexit » au 31 octobre plutôt que d’accepter cette fameuse assurance de dernier recours, incorporée dans l’accord de retrait conclu en novembre 2018 avec Theresa May. Selon le successeur de celle-ci, le Royaume-Uni ne peut rester arrimé à l’UE et à son union douanière pendant la période de transition, le temps qu’un accord sur la relation future soit trouvé. Cela empêcherait, en effet, son pays de conclure, pendant cette période, des traités commerciaux avec d’autres pays.

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