Branle-bas de combat au PS autour de Glucksmann

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L’enjeu pour la liste PS-PP est de dépasser les 5 % pour éviter la disparition des socialistes français du Parlement européen.

Par Publié aujourd’hui à 11h42

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C’est la dernière ligne droite et, dans cette campagne insaisissable, le Parti socialiste (PS) tente de donner un coup de collier. L’enjeu est de convaincre l’électorat socialiste d’aller voter le 26 mai. Jusqu’alors, entre les débuts chaotiques de la tête de liste, les hésitations des grands élus à s’engager, les militants déboussolés par une liste qui faisait peu de place aux leurs, Raphaël Glucksmann a eu toutes les peines du monde à imprimer sa marque. La venue de quelques ténors – Christiane Taubira à Rouen ou Bernard Cazeneuve à Lyon – a semblé réveiller quelque peu les adhérents qui ont fait leur apparition sur les marchés. Mais sans grande illusion sur le score à venir : les sondages ne frémissent guère pour la liste Envie d’Europe.

C’est désormais le branle-bas de combat pour franchir à tout prix la barre des 5 % et garantir ainsi au moins quatre élus. La disparition des socialistes français du Parlement européen serait une première qui plongerait le PS dans un cycle dépressif durable. Et ne manquerait pas de déclencher une crise interne dont Olivier Faure ne sortira pas indemne. « Ça fait tout drôle aux socialistes de se battre autour de 5 % et on sent un certain fatalisme », notait récemment un dirigeant national. Le patron des socialistes ne veut pas s’y résoudre : « On a la quasi-totalité du PS dans la campagne, on sent une vraie chaleur et une envie que la gauche redresse la tête. Même si on a eu notre lot d’embûches, je pense qu’on sera largement au-dessus de 5 % », avance Olivier Faure.

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« Sur un chemin de conquête »

Dimanche 19 mai, au Cabaret sauvage à Paris, c’était donc au tour d’Anne Hidalgo et de Najat Vallaud-Belkacem d’apporter leur soutien à l’essayiste. Avec un leitmotiv, voir le Parlement européen basculer à gauche : le différentiel entre le Parti socialiste européen (PSE) et le Parti populaire européen (PPE) ne serait que de vingt-quatre députés, et la victoire serait possible. L’objectif d’envoyer des députés socialistes français serait donc crucial. Najat Vallaud-Belkacem a ainsi dit son « espoir » pour la reconstruction d’une gauche européenne : « Je me félicite que la social-démocratie, qui, partout en Europe, a vu la mort de très près, commence enfin à se rénover. Le chemin sera long mais l’espoir renaît », a-t-elle assuré.

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