« Bouteflika. L’histoire secrète », deux décennies d’enquête dans les arcanes du pouvoir – Jeune Afrique

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Dans un ouvrage à paraître le 19 février, notre collaborateur Farid Alilat retrace, avec force anecdotes et révélations, le parcours nimbé de mystère de l’ex-raïs. JA vous en livre en exclusivité de larges extraits.


Bouteflika. L’histoire secrète (Éditions du Rocher) est, tel un roman de John Le Carré, le type de livre qu’on ne peut lâcher une fois sa lecture entamée. Une passionnante biographie, qui fourmille de révélations et d’anecdotes, consacrées à un personnage hors norme de l’Algérie contemporaine. Et qui permet de mieux comprendre l’homme et ses ressorts intimes, mais aussi, en filigrane, l’évolution d’une nation à nulle autre pareille, des prémices de la guerre d’indépendance au Hirak qui se déroule sous nos yeux.

Son auteur, Farid Alilat, 55 ans, ne vous est pas inconnu. Il couvre l’Algérie pour Jeune Afrique depuis… octobre 2004. Licencié en lettres anglaises de l’Université d’Alger, il a enseigné la civilisation américaine au sein du même établissement, ainsi qu’à Béjaïa. Avant de se lancer dans le journalisme en mars 1991 et, partant, de mener une carrière pour le moins remplie, à la tête des rédactions du Matin ou de Liberté, notamment. Cet enfant de Boudjellil, particulièrement attaché à ses racines kabyles, marié et père d’un garçon de 15 ans, a publié, en janvier 2002, une enquête consacrée au printemps berbère – Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts ! L’Algérie embrasée (Calmann-Lévy, col. « Éditions 1 »).

L’ouvrage qu’il publie ce 19 février, et dont nous vous donnons à lire ici, en exclusivité, de larges extraits, est le fruit d’un long et minutieux travail de fourmi. Le résultat de deux décennies d’enquêtes et de reportages dans les arcanes du pouvoir, de dizaines d’entretiens menés avec de hauts responsables politiques et militaires, des diplomates ou des intimes de l’ex-raïs. Une œuvre salutaire sur le dernier représentant, encore au pouvoir il y a quelques mois, d’une période révolue.

• Une enfance marocaine

La maison où Boutefilka est né et a grandi, à Oujda.

La maison où Boutefilka est né et a grandi, à Oujda. © Hassan Ouazzani pour JA

Bouteflika est le souffre-douleur de ses camarades qui l’affublent du sobriquet de « Wlid El Biyâ »

Abdelaziz Bouteflika a les yeux bleu délavé de son père et le cheveu noir corbeau de sa mère, une belle femme au nez aquilin et au port altier. Mansouriah a 20 ans, son mari dix-neuf ans de plus. La famille s’agrandit avec les naissances de deux autres garçons, Abdelghani en 1940 et Mustapha en 1953. Quand elle n’est pas à la maison pour s’occuper des tâches ménagères et élever ses enfants, Mansouriah se rend régulièrement au hammam Boucif pour tenir compagnie à Mamma, la fille unique de Hadj Boucif.



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JeuneAfrique

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