Boris Johnson et Jeremy Hunt, derniers candidats pour être premier ministre de Grande-Bretagne

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Johnson, tenant d’un Brexit dur, et Hunt, pour qui ce serait un « suicide politique », seront départagés par les membres de leur parti d’ici juillet.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 19h22, mis à jour à 20h05

Temps de Lecture 1 min.

Boris Johnson et Jeremy Hunt, le 18 juin sur le palteau de la BBC.
Boris Johnson et Jeremy Hunt, le 18 juin sur le palteau de la BBC. HANDOUT / REUTERS

L’ex-ministre des affaires étrangères Boris Johnson et l’actuel détenteur de ce portefeuille, Jeremy Hunt, ont été choisis, jeudi 20 juin, par les députés conservateurs britanniques pour briguer la succession de la première ministre, Theresa May, à l’issue d’un cinquième tour de vote.

Boris Johnson a conforté sa large avance, avec 160 voix, suivi par Jeremy Hunt, 77 voix, qui n’a battu que d’un cheveu le troisième candidat, le ministre de l’environnement, Michael Gove, 75 voix. Les deux finalistes seront à présent départagés par les membres du parti d’ici la fin juillet.

Brexit dur…

Tenant d’un Brexit dur, Boris Johnson a confirmé une nouvelle fois son irrésistible ascension vers la plus haute marche du pouvoir. Il avait déjà survolé les précédents rounds de ce scrutin, qui doit désigner les deux prétendants finalistes au poste de chef du Parti conservateur, à qui reviendront les clefs du 10 Downing Street, mais aussi l’épineux dossier du Brexit, programmé pour le 31 octobre.

Agé de 54 ans, l’ancien maire de Londres, et figure du mouvement en faveur d’une sortie de l’UE lors du référendum de juin 2016, avait déclaré que le Royaume-Uni quitterait l’Union européenne au 31 octobre prochain, « avec ou sans accord ». Hostile à la tenue d’un second référendum, il estime qu’« aucun être sensé ne viserait exclusivement une sortie sans accord », mais ajoute dans le même temps qu’« aucun être sensé n’exclurait un no deal ».

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… contre renégociation

Ancien ministre de la santé âgé de 52 ans, Jeremy Hunt a succédé à Boris Johnson à la tête du Foreign Office en juillet 2018.

Partisan d’un maintien dans l’Union européenne lors du référendum de 2016, à l’inverse de son rival, il prône aujourd’hui une renégociation de l’accord de retrait – ce que Bruxelles exclut pour l’heure – et propose la formation d’une nouvelle équipe de négociateurs, englobant davantage de sensibilités, une solution qu’il tient pour le meilleur moyen d’éviter un no deal, qui serait un « suicide politique ».

Jeremy Hunt table sur les « promesses de la technologie » pour régler la question de la frontière irlandaise, au cœur du blocage à Londres. Il refuse de menacer de sortir sans accord à la date du 31 octobre.

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