Boeing au chevet de son 737 MAX

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De nombreux pays ont fermé leur espace aérien à ce nouvel avion, essentiel dans la stratégie du groupe.

Par Guy Dutheil Publié aujourd’hui à 12h37

Temps de Lecture 6 min.

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Des 737 MAX d’American Airlines, à Miami, mardi 12 mars.
Des 737 MAX d’American Airlines, à Miami, mardi 12 mars. JOE RAEDLE / AFP

C’est une véritable défiance internationale à l’encontre du 737 MAX. Les uns après les autres, Etats, compagnies aériennes et instances de l’aviation ont décidé d’immobiliser leur flotte du dernier-né des moyen-courriers de Boeing ou de lui interdire leur espace aérien. Ces mesures, qui constituent une manifestation de défiance inédite dans l’histoire de l’aviation civile, interviennent après le crash, dimanche 10 mars, d’un 737 MAX de la compagnie Ethiopian Airlines, qui a causé la mort des 157 passagers et membres d’équipage. Motif de l’inquiétude mondiale : il s’agit de la deuxième catastrophe d’un avion de ce type – un appareil de la compagnie indonésienne Lion Air s’est abîmé en mer, fin octobre 2018, tuant ses 189 passagers.

Près de cinq mois plus tard, les causes de cet accident n’ont toujours pas été établies. Il n’empêche, beaucoup notent les nombreuses similitudes entre les deux catastrophes. Flambant neufs, les deux appareils étaient en service depuis moins de trois mois, et à chaque fois, ils ont sombré peu après leur décollage. Dans l’attente des conclusions des enquêtes sur les deux crashs, l’avionneur américain indique qu’il « prend acte » des interdictions de vols de son nouvel appareil. Depuis son entrée en service en mai 2017, plus de 370 appareils de ce type ont été livrés en mai 2017, selon les décomptes de Boeing.

Avant de connaître les conclusions de l’enquête sur la catastrophe en Ethiopie, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a donc choisi de fermer l’espace aérien européen au 737 MAX, mardi 12 mars. Avant elle, la France et de nombreux pays avaient fait de même. « Compte tenu des circonstances de l’accident en Ethiopie, les autorités françaises ont pris la décision, à titre conservatoire, d’interdire tout vol commercial effectué sur un Boeing 737 MAX à destination, au départ ou survolant le territoire français », a indiqué, mardi, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

La décision de la FAA étonne

C’est la Chine, l’un des plus gros clients du nouveau moyen-courrier, qui a démarré cette cascade d’interdictions et d’immobilisations de l’avion. Lundi 11 mars, Pékin s’est résolu à clouer au sol les 96 exemplaires du 737 MAX en service dans les compagnies chinoises. Une décision qui pourrait ne pas être totalement dénuée d’arrière-pensées, alors que la Chine et les Etats-Unis se livrent une farouche bataille commerciale.

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