bientôt un épilogue dans l’affaire de la Gazelle d’or, hôtel fétiche des célébrités – JeuneAfrique.com

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La Gazelle d’or, l’un des plus célèbres hôtels cinq étoiles du royaume, est depuis des années au centre d’un conflit judiciaire entre actionnaires. Jugement en juillet.


Une chute de bougainvilliers, encadrée par des palmiers « Washingtonia », 10 hectares de jardin, une quinzaine de pavillons disposés en arc de cercle. Partout, l’odeur du jasmin. Et du pouvoir. La Gazelle d’or, à quelques minutes des vieux remparts ocre de Taroudant, a longtemps été un lieu prisé par le couple Chirac. L’ancien président français, proche des deux rois du Maroc Hassan II puis Mohammed VI, y avait ses habitudes.

Son successeur, Nicolas Sarkozy, ainsi que son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, ont eux aussi eu l’occasion de s’en remettre aux bons soins de Rita Bennis, la maîtresse des lieux. Cette ancienne fonctionnaire de la diplomatie marocaine a réussi à conjuguer trente ans durant son entregent avec le climat du Souss.

Son créneau : l’entre-soi dans une auberge de charme plus simple que les resorts de luxe que l’on trouve dans la région de Marrakech. Un endroit tout indiqué pour exercer son influence. Les hauts commis de l’État marocain peuvent discrètement y retrouver ambassadeurs, people, décideurs et potentiels investisseurs. Le Palais règle les nuits de certains hôtes officiellement invités dans le royaume. La comédienne française Catherine Deneuve, habituée du Festival international du film de Marrakech organisé annuellement à 250 km de là, y a séjourné. Les grands noms du CAC 40 connaissent aussi le lieu : on a vu passer Dassault, Lagardère ou encore Pinault. André Azoulay, conseiller du roi, est également un habitué.

Imbroglio

Mais, depuis 2013, la quiétude des lieux est troublée par la guerre judiciaire à laquelle se livrent ses actionnaires. D’un côté, Rita Bennis, défendue par Hassan Semlali, avocat influent au sein de la classe politique, puis par Abdelattif Mechbal, qui a défendu les intérêts de la holding Ynna du magnat Miloud Chaabi. De l’autre, les héritiers du Saoudien Kamal Adham, défendus par le cabinet Ouahbi, fondé par Abdellatif Ouahbi, élu et cadre turbulent de la frange progressiste du Parti Authenticité et Modernité (PAM).



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JeuneAfrique

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