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Le PDG d’Amazon accuse le « National Enquirer » d’avoir menacé de publier des clichés intimes, visiblement pour qu’il renonce à enquêter sur les liens de ce groupe avec Riyad.
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Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde, a fait l’objet d’un chantage à la photo intime… et a choisi de tout révéler. Jeudi 7 février dans la soirée, le fondateur d’Amazon et propriétaire du Washington Post, a expliqué dans un long texte comment American Media Inc (AMI), propriétaire du tabloïd National Enquirer, a orchestré cette machination contre lui, visiblement pour qu’il renonce à enquêter sur les liens avec l’Arabie saoudite de ce groupe proche de Donald Trump.
« Si dans ma position, je ne peux pas résister à ce genre d’extorsion, combien de personnes le pourront ? », interroge M. Bezos, qui détaille sa démarche. « Au lieu de capituler face à l’extorsion et au chantage, j’ai décidé de publier exactement ce qu’ils m’ont envoyé, en dépit du coût personnel et de l’embarras » que cette affaire induit.
M. Bezos révèle donc le mail édifiant envoyé le 5 février par le rédacteur en chef du National Enquirer, Dylan Howard, qui détaille les dix photos de M. Bezos qu’il dit avoir en sa possession : un selfie en dessous de la ceinture – un « d*ck pick », précise l’e-mail sans qu’il soit indispensable de traduire – ; une photo de sa maîtresse Lauren Sanchez fumant un cigare comme si elle faisait une fellation ; M. Bezos torse nu, en caleçon et en semi-érection ; un selfie nu dans sa salle de bain, en portant « son alliance de mariage au doigt » précise le mail faussement pudibond, Mme Sanchez en déshabillé rouge, etc.
Il recrute une équipe de détectives
L’affaire a commencé après l’annonce, début janvier, du divorce de M. Bezos et de sa femme MacKenzie après un quart de siècle de mariage. Immédiatement, le National Enquirer révèle que M. Bezos a échangé des SMS enflammés avec sa maîtresse dès le printemps 2018, soit bien avant la séparation officielle et se vante d’avoir suivi les amants « à travers cinq Etats et pendant 40 000 miles ».
M. Bezos charge alors une équipe de détectives d’enquêter sur l’affaire « pour savoir comment ces textos avaient été obtenus et de trouver les motivations des méthodes inhabituelles employées par l’Enquirer », écrit-il. Il fait travailler un détective chevronné, Gavin de Becker, qu’il connaît depuis vingt ans. Il y a quelques jours, poursuit M. Bezos, il apprend que le patron d’AMI et grand ami de Donald Trump, David Pecker est « au bord de l’apoplexie » à cause des enquêtes menées par les équipes de Bezos.
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