Bernie Sanders en passe de perdre la course à l’investiture démocrate

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A Miami, en Floride, le 17 mars.
A Miami, en Floride, le 17 mars. MARCO BELLO / REUTERS

Alors que le caucus de l’Iowa, première étape de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle du 3 novembre, s’est tenu le 3 février, « Le Monde » lance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, cinq jours sur sept jusqu’en septembre, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Resté silencieux, mardi soir 17 mars, pour la seconde soirée électorale consécutive, Bernie Sanders savait à l’avance qu’elle serait compliquée pour lui dans trois Etats qu’il n’avait pas été en mesure de remporter en 2016, lors de sa première candidature à l’investiture présidentielle : la Floride, l’Illinois et l’Arizona.

Non seulement il n’a pas créé la surprise, mais il a été nettement en recul face à l’ancien vice-président Joe Biden, grand vainqueur de ce nouveau rendez-vous. Ce dernier apparaît comme le candidat capable de remplir la principale mission que les électeurs démocrates attendent de ce dernier : battre Donald Trump en novembre.

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Le sénateur se retrouve le dos au mur. Incapable d’obtenir jusqu’à présent plus de 40 % des délégués qui se prononceront théoriquement en juillet, lors de la Convention nationale de Milwaukee, il doit capter désormais plus de 58 % des restants pour continuer d’espérer. Cet objectif paraît d’autant plus hors de portée que la majorité des Etats, qui s’étaient prononcés en sa faveur en 2016, a déjà voté : il n’a plus guère de réserves.

Le tour dramatique pris par l’épidémie de covid-19 aux Etats-Unis pèse également aux dépens de Bernie Sanders. Le sénateur du Vermont a centré sa campagne sur la nécessité d’une « révolution politique », très ambitieuse. L’ancien vice-président met en avant au contraire son expérience dans la gestion de crises sanitaires comparables et répète que les électeurs « veulent des résultats », un message plus adapté à une situation d’urgence.

Un sondage réalisé mardi par la chaîne CNN dans l’Illinois auprès de démocrates a souligné cet avantage : Joe Biden est jugé « capable de gérer une crise majeure » par 64 % des personnes interrogées, contre seulement 31 % pour Bernie Sanders. De même, 74 % des personnes interrogées considèrent l’ancien vice-président comme le plus à même d’« unifier le pays », contre seulement 21 % pour le sénateur indépendant.

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