Bernard Noel: «La Chine m’a permis de réaliser mon rêve»

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Ce Beau-Bassinois de naissance est maintenant chef de son propre ‘bistrot’ dans la province du Sichuan, en Chine. Bernard Noel, 44 ans, nous raconte son parcours l’ayant mené aux amours de sa vie : son épouse, la Chine et sa passion pour la cuisine. 

Racontez nous comment tout a commencé?
Ancien élève du Collège du Saint Esprit, j’habitais à Beau-Bassin avec mes parents, après mes études secondaires, j’ai travaillé dans le secteur bancaire pendant 22 ans, ici, à Maurice, puis en Australie où j’ai immigré en 2004. Toutefois, j’ai toujours eu une passion pour la cuisine, depuis ma plus tendre enfance. Je me souviens des heures que je passais, après l’école, à observer ma grand-mère en cuisine, alors qu’elle nous préparait des recettes dont elle seule avait le secret. A l’époque, fasciné par le subtil mélange des ingrédients faisant de chaque plat une oeuvre unique, je me disais qu’en faire un métier aurait été parfait, mais la vie en a décidé autrement. Jusqu’à ce que je m’installe en Chine, il y a 3 ans.

Autre que la cuisine, vous êtes également tombé amoureux d’une chinoise…
J’ai découvert la Chine lors d’un voyage de loisir il y a 12 ans. C’est lors de ce voyage que j’ai rencontré mon épouse, Huang Lu (Lulu). Je visitais la province du Sichuan, qui est un endroit très bohème qui se prête aux longues balades. J’avais perdu mon chemin et je l’ai vu qui marchait dans ma direction. Je lui ai demandé de l’aide et nous avons garder contact par la suite. Après plusieurs autres visites, au moins une vingtaine, où j’ai rencontré sa famille et aussi appris à connaître plus profondément la philosophie, la culture et le mode de vie chinois, je lui ai demandé sa main. Nous nous sommes mariés en 2012 et nous nous sommes installés dans un premier temps à Melbourne, où j’habitais, étant maintenant aussi citoyen australien. 

Bernard Noel, 44 ans, nous raconte son parcours l’ayant mené aux amours de sa vie : son épouse, la Chine et sa passion pour la cuisine. 

A quel moment le projet de vous installer en Chine est survenu?
La Chine nous manquait à tous les deux. Il y règne une telle sérénité et une telle simplicité, un art de vivre où l’on prend le temps d’apprécier chaque instant. Force est de constater que j’étais tombé amoureux non seulement d’une chinoise mais aussi de la Chine. Après ce constat, la décision de nous y installer à long terme fût évidente. De retour en Chine en 2016, l’adaptation à notre nouvelle vie s’est fait tout naturellement, sans heurt ou obstacle particulier. Au contraire, cela a été un véritable tremplin. La Chine m’a, personnellement, ouvert un monde de possibilités et d’opportunités que je ne pensais pas être possibles. 

Et.. c’est la que vient l’idée d’une pizzeria…
Passionné par l’art culinaire, j’ai suivi des cours techniques lors de mon passage à Paris et c’est là, d’ailleurs, que j’ai développé un amour pour l’esthétisme et la culture des Cafés et des bistrots parisiens. J’ai ouvert un premier Café en Chine en 2016. L’accueil des clients et des médias chinois a été instantané. Il y a eu un tel engouement que le lieu est rapidement devenu trop petit pour contenir le flot de commandes. J’ai, donc, décidé d’agrandir mon entreprise en changeant de lieu et en offrant une carte plus expansive, répondant aux autres demandes de ma clientèle pour une cuisine différente de celle offerte de manière générale en Chine. C’est ainsi que j’ai ouvert ‘Le Bistrot’ l’année dernière. ‘Le Bistrot’, avec son cadre feutré à la française et son grand jardin fleuri, se spécialise dans les steaks et les pizzas au feu de bois. ‘Le Bistrot’ est un restaurant privé (private dining) et nous accueillons nos clients uniquement sur réservation. Notre clientèle éclectique, composée de chinois et d’expatriés, est régulière et fidèle et nous n’avons pas vraiment de concurrent dans le secteur.        

Quid de la barriere de la langue ? 
Bien sûr, en me lançant à mon compte en Chine, il y avait pour moi cette barrière de la langue, ne parlant au départ que très peu de mandarin. Mais je me suis très vite adapté et Lulu et sa famille m’ont aussi beaucoup soutenu. J’ai construit, avec ‘Le Bistrot’, un endroit qui reste unique en son genre et qui est très apprécié de la clientèle chinoise, toujours à l’affût de nouvelles expériences culinaires. 

Des projets d’expansion ? 
En m’installant en Chine, les portes se sont ouvertes pour moi. J’ai eu le soutien du gouvernement chinois pour concrétiser mon projet et les officiels chinois m’ont guidé dans les procédures pour la mise sur pied de mon entreprise. Le soutien, l’encadrement et le professionnalisme des autorités, ainsi que la rapidité des procédures, m’ont permis de matérialiser la création de mon entreprise en un temps record. La Chine m’a réellement permis de réaliser mon rêve.


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