Benyamin Nétanyahou et Benny Gantz au coude-à-coude

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Les Israéliens ont voté mardi pour la seconde fois cette année, après un scrutin en avril au terme duquel le premier ministre sortant avait échoué à former une coalition.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 21h49

Temps de Lecture 3 min.

Une affiche de campagne pour le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Bnei Brak, en Israël, le mardi 17 septembre.
Une affiche de campagne pour le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Bnei Brak, en Israël, le mardi 17 septembre. Oded Balilty / AP

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a tout tenté pour faire arriver son parti, le Likoud, en tête au soir des élections législatives risque la déconvenue. A l’issue des législatives israéliennes, mardi 17 septembre, le parti du premier ministre est au coude-à-coude avec celui de son rival, Benny Gantz, selon les premiers sondages à la sortie des urnes diffusés dans la soirée par les médias locaux.

Le Likoud de M. Nétanyahou récoltait entre 31 et 33 sièges sur les 120 de la Knesset, la Chambre des députés israélienne, et le parti Bleu Blanc de M. Gantz entre 32 et 34, selon ces sondages, qui ne voyaient aucun bloc majoritaire émerger au terme de ces élections.

Les Israéliens ont voté mardi pour la seconde fois cette année, après un scrutin en avril au terme duquel Benjamin Netanyahu, qui détient le record de longévité pour un chef de gouvernement israélien, avait échoué à former une coalition.

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Si les sondages se confirment, il devrait faire face cette fois-ci aux mêmes difficultés pour constituer un gouvernement. Israël Beitenou, le parti de l’ex-ministre de la défense Avigdor Lieberman, qui avait fait échouer les négociations en avril et qui pourrait à nouveau faire figure de faiseur de roi, est crédité de huit à dix sièges selon les sondages.

Quelque 6,4 millions d’électeurs étaient conviés jusqu’à 22 heures locales (21 heures à Paris) dans les 10 700 bureaux de vote, surveillés par près de 19 000 policiers. A 20 heures (19 heures à Paris), le taux de participation était de 63,7 %, un score légèrement supérieur à la même heure aux législatives d’avril.

Duel coriace

Le Likoud (droite) de M. Nétanyahou et la formation centriste Bleu Blanc de M. Gantz avaient alors chacun obtenu 35 sièges sur les 120 du Parlement. Le président israélien, Reuven Rivlin, avait mandaté Benyamin Nétanyahou pour former un gouvernement de coalition. Mais incapable d’y parvenir, ce dernier avait dissous le Parlement et provoqué un nouveau scrutin.

Les sondages pronostiquent un nouveau duel coriace, où le jeu parfois subtil des alliances pourrait déterminer le sort du gouvernement. Lors du dernier scrutin, la participation avait avoisiné les 68 %. En Israël, le nombre de sièges de chaque liste électorale dépend du pourcentage de votes récoltés avec un seuil de 3,25 % des voix pour entrer au Parlement.

Outre le score du Likoud et du parti Bleu-blanc, les résultats des alliés potentiels de chacun seront déterminants, car la question n’est pas tant de savoir qui aura le plus de sièges entre les deux grandes formations mais lequel des deux sera en mesure d’atteindre, par des alliances, le nombre de 61 députés, seuil de la majorité au Parlement.

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Démêlés judiciaires pour Nétanyahou

Ce nouveau scrutin est d’autant plus crucial pour M. Nétanyahou qu’il intervient un mois avant sa comparution devant la justice pour des affaires de « corruption », « d’abus de confiance » et de « malversations ». Il est notamment soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien, dont le PDG était propriétaire de Walla.

Pour l’heure, M. Nétanyahou n’est ni poursuivi ni donc condamné, mais une victoire pourrait permettre à ses alliés de lui voter une immunité. S’il était réélu, puis inculpé, il deviendrait le premier chef de gouvernement en exercice à connaître une telle avanie dans l’histoire d’Israël.

Face à « Bibi », l’ancien général Benny Gantz, libéral sur les enjeux de société comme le mariage civil mais « faucon » sur les questions sécuritaires, joue la carte de la probité, et pourrait miser sur une alliance de partis laïcs – de gauche et arabe – face au bloc de droite de Nétanyahou et de ses alliés de partis juifs ultraorthodoxes.

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