Benyamin Nétanyahou en difficulté au centre et sur sa droite

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Avigdor Lieberman, chef d’un parti de droite nationaliste, s’impose pour l’heure comme l’arbitre du scrutin du 17 septembre.

Par Publié aujourd’hui à 09h59

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Affiche de campagne de Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 28 mars.
Affiche de campagne de Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 28 mars. Ammar Awad / REUTERS

L’union fait la force. Dans la perspective du scrutin législatif du 17 septembre en Israël, les partis politiques ont multiplié les alliances avant le dépôt officiel des listes à la Knesset (Parlement), jeudi 1er août. A l’instar des élections du 9 avril, celles de septembre devraient tourner en référendum sur l’actuel premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Pour la seconde fois cette année, il joue là son avenir politique, alors que son horizon judiciaire s’assombrit. Le contexte semble cependant lui être moins favorable qu’au printemps, car la campagne électorale s’annonce impitoyable.

Avant l’échéance du 1er août, d’intenses négociations ont eu lieu entre les partis à droite du Likoud de M. Nétanyahou pour parvenir à une union pour le scrutin, comme l’autorise le système parlementaire israélien. Il a fallu attendre lundi 29 juillet pour voir la Nouvelle Droite, représentée par Naftali Bennett et Ayelet Shaked, et l’Union des partis de droite, de Bezalel Smotrich et Rafi Peretz, annoncer la formation d’une liste commune, baptisée Droite unifiée.

Selon les médias israéliens, le premier ministre et son épouse Sara s’étaient mobilisés pour que le rabbin Peretz, actuellement ministre de l’éducation, ne laisse pas Ayelet Shaked, laïque et très populaire auprès d’une partie de la droite nationaliste, diriger la coalition. Le rabbin aurait cédé car les sondages indiquaient qu’en la plaçant en tête de liste, la Droite unifiée remporterait plus de voix. Le ministre a néanmoins imposé à ses camarades qu’en cas de victoire de la droite, l’ensemble des chefs de file de la coalition recommande au président Reuven Rivlin de désigner M. Nétanyahou pour former le nouveau gouvernement.

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« Peur de gaspiller des voix »

Malgré d’intenses pourparlers jusqu’à jeudi soir, Itamar Ben Gvir et son parti d’extrême droite Otzma Yehudit (Force juive) n’ont finalement pas rejoint la Droite unifiée. Il s’est enregistré seul à la Knesset, tout comme Moshe Feiglin avec Zehout, un mouvement messianique et libertarien. Jusqu’au dernier moment, M. Nétanyahou a fait pression pour éviter l’éparpillement de ces petits partis. En vain. « Les divisions à droite nous coûteront beaucoup de votes », s’est empressé d’avertir le Likoud dans un communiqué.

En faisant cavalier seul, les petits partis risquent de ne pas franchir le seuil électoral, fixé à 3,25 % des suffrages : auquel cas, ils font perdre à leur camp des voix qui pourraient contribuer à la majorité requise (61 sièges) pour former une coalition de gouvernement. « Il existe une réelle peur de gaspiller des voix, notamment à droite, où il y a généralement plus de petits partis, confirme Abraham Diskin, professeur de science politique à l’Université hébraïque de Jérusalem. Le 9 avril, elle en a perdu un certain nombre car la Nouvelle Droite et Zehout n’ont pas franchi le seuil. »

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