Bénédiction: Pamplemousses, vestiges de la colonisation

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Temple Maheswarnath à Triolet.

Temple Maheswarnath à Triolet.

Commencer la nouvelle année par des prières et des rituels les accompagnant. Prier pour le bonheur, la santé, la prospérité. Pour bien entamer 2020, les Mauriciens doivent être unis dans la prière. Durant toute la semaine, nous avons pensé faire le tour des lieux de culte classés patrimoine national. Après Port-Louis, place aux structures protégées par la National Heritage Act à Pamplemousses. Ces témoins de l’Histoire ont en commun des récits de persévérance. De quoi retrouver la sérénité dans le tourbillon des festivités.

Rendez-vous au village de la courtoisie. À côté de la gare de Triolet. C’est là que se trouve le temple Maheswarnath, inscrit sur la liste du patrimoine national. La loi protégeant le patrimoine, la National Heritage Trust Fund Act de 1997, excluait expressément les édifices religieux. Mais en 2003, la loi a été modifiée pour inclure ces sites. Le temple Maheswarnath est classé depuis 2016.

Construit à l’emplacement d’une ancienne usine sucrière, ce temple se distingue par ses décorations et son aspect coloré. Ce sont des artisans venus d’Inde et ayant contribué à la décoration du Sockalingum Meenatchee Amman Kovil, plus connu comme le temple Kaylasson, qui y ont travaillé.

Le temple Maheswarnath a été construit de 1888 à 1891, avant d’être consacré en 1895. C’est à partir de ce temple de Triolet que les huit premiers pèlerins, dont le pandit Sajeewan Ramsoondur qui a financé la construction du temple, ont fait la route vers Grand-Bassin, en 1898. Par la suite, c’est de ce temple que l’on a longtemps organisé le pèlerinage vers Grand-Bassin.

Saint-François d’Assise à Pamplemousses.

La date inscrite au frontispice de l’église impressionne : 1756. C’était avant la révolution française. Au temps où François Mahé de La Bourdonnais était gouverneur. L’église Saint-François d’Assise à Pamplemousses fait donc non seulement partie du patrimoine religieux mais aussi du patrimoine historique. Ses registres paroissiaux et ses cimetières – l’un pour les «blancs» et l’autre pour les «noirs» témoignent aussi de la période.

À l’origine, l’édifice faisait 126 pieds de long et 36 de large et avait la forme d’une croix. Pendant la colonisation française, le clocher carré, haut de 72 pieds, était occupé en permanence par un vigile qui avait l’ordre de signaler un éventuel incendie ou l’arrivée d’un navire en- nemi. L’église a été agrandie en 1854.

L’édifice a aussi un cachet littéraire. Bernardin de Saint-Pierre en fait plusieurs mentions dans son roman Paul et Virginie. C’est ce qui explique pourquoi un bronze des deux jeunes gens se trouve dans la cour de l’église, non loin d’un buste de Mahé de Labourdonnais. Nicolas Pike, consul américain à Maurice de 1866 à 1872, en parle également dans une de ses chroniques.


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