Belle Mare: Mohammad Asraf Sawdagar, du restaurant à la galerie d’art

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«Laboutik sinoi» nous ramène en arrière.

«Laboutik sinoi» nous ramène en arrière.

Mohammad Asraf Sawdagar ne détient pas de diplôme des BeauxArts. Tout comme il n’a jamais pris les cours d’un artiste confirmé. Pourtant, il arrive à vivre de son art. Rencontre.

Mohammad Asraf Sawdagar, du restaurant à la galerie d’art.

Depuis une semaine, Mohammed Asraf Sawdagar a ouvert sa galerie d’art à Belle-Mare qu’il a baptisée Art-Artiste et y expose ses œuvres. Depuis son ouverture, l’établissement attire du monde. Ce quinquagénaire est un autodidacte. Cet habitant de Flacq essaie d’insuffler la vie dans son travail pictural. Ses compositions sont intemporelles et capturent à la fois l’avenir, le passé et le présent. Ses œuvres sont aussi le reflet de conversations intérieures. Il estime que l’art lui permet «de donner à voir l’invisible». Plusieurs de ses tableaux nous plongent dans un monde passé qui semble renaître à la vie. Ses œuvres, qui reflètent sa personnalité, rendent parfois nostalgiques.

Pinceaux actifs

«Depuis l’enfance, je suis attiré par la peinture. Et je suis persuadé que je suis doué en la matière. Car j’ai constamment besoin que mes pinceaux soient en activité.» Mohammad Asraf Sawdagar a travaillé pendant huit ans comme employé de restaurant et en parallèle, durant ses heures de liberté, il s’est adonné à son art. Il avait même trouvé un hôtel où exposer ses œuvres acryliques qui trouvaient facilement preneurs auprès de touristes. Mais comme cet hôtel a changé de direction récemment, l’accord n’a pas été renouvelé. C’est ce qui a d’ail- leurs poussé Mohammad Asraf Sawdagar à ouvrir sa propre galerie art. Si l’enseigne est à lui, il loue l’emplacement de Belle-Mare.

C’est en 1991 qu’il a organisé sa première exposition de peinture en solo, sous l’égide du ministère des Arts et de la culture. «Avant cela, j’avais déjà approché des fonctionnaires du ministère des Arts et de la culture, mais ils m’ont découragé en me disant que je n’avais pas de talent. Mais je ne les ai pas écoutés et j’ai persévéré et réussi. J’ai dû attendre au moins dix ans avant de me faire un nom.»

Plein d’énergie et d’enthousiasme, il confie que ces derniers temps, il crayonne aussi beaucoup, croquant sur le vif des per- sonnes qu’il rencontre. Il est persuadé que la personnalité de quelqu’un transpire dans la façon dont ce dernier s’habille et dans les couleurs qu’il porte. Des choses qu’il essaie de faire émerger dans ses portraits.


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Lexpress

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