Beaucoup de seniors en rêvent, peu oseront… Comment réussir sa retraite à l’étranger ?

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Prendre le large et élire domicile sous des cieux plus cléments : beaucoup de seniors y pensent, une poignée d’entre eux sauteront le pas. Il faut savoir que le projet requiert une préparation musclée.

Par Publié aujourd’hui à 06h20

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Si l’on vous dit « retraite », à quoi pensez-vous ? « Nouvelle vie », répondent en premier lieu les Français, selon une enquête Ipsos de 2018. Renaissance que quelques centaines de milliers de seniors hexagonaux vont jusqu’à faire rimer avec expatriation, en s’invitant sur les cartes postales portugaises, marocaines ou thaïlandaises à l’année. Attirés par le soleil, des paysages idylliques, un coût de la vie moindre, une fiscalité allégée, motivés par une soif d’aventure, voire, parfois, par un rejet de la France. Si les motivations sont diverses, la condition pour que l’expérience ne se solde pas par une désillusion et un retour rapide est constante : une préparation minutieuse, sans idéaliser le projet.

Oui, certaines destinations permettent de réduire la note fiscale, mais c’est loin d’être systématique. Non, votre départ ne sera pas sans incidence juridique en cas de divorce ou de décès sur place.

Et en tordant le cou aux idées reçues. Car oui, certains pays offrent l’opportunité de vivre mieux de ses pensions. Encore faut-il consommer local, ne pas brûler l’économie engendrée en billets d’avion pour la France et prendre en compte toutes les dépenses, santé comprise. Non, il n’est pas simple de s’improviser papy à distance, les difficultés liées à la séparation d’avec ses proches sont souvent sous-estimées. Oui, certaines destinations permettent de réduire la note fiscale, mais c’est loin d’être systématique. Non, votre départ ne sera pas sans incidence juridique en cas de divorce ou de décès sur place.

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« Non, même au soleil tout ne sera pas rose, et vous traverserez à coup sûr une phase de désenchantement après la lune de miel avec votre nouvelle vie », ajoute Paul Delahoutre, auteur des guides Retraite sans frontières (DL Books, 2018). « Et non, martèle-t-il encore, un super séjour dans un club, les pieds sous la table à la bonne saison, ne suffit pas à décréter que vous vous plairez dans la région. »

A chacun « son » coin de paradis

Car choisir la « bonne » destination est le point le plus délicat. Un sérieux travail d’introspection s’impose pour questionner vos priorités. Savoir ce que vous pouvez accepter ou pas. Vous faire davantage plaisir au quotidien est-il primordial ? A quelle fréquence pensez-vous rentrer ? L’immersion dans une autre culture est-elle une source d’intérêt ou d’angoisse ? Etes-vous prêt à apprendre une nouvelle langue ? Rester entouré de francophones, c’est important ?

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