Beau-Bassin: des voisins accusent un vieil homme de zoophilie

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La maison où vit le sexagénaire est dans un état délabré.

 

La maison où vit le sexagénaire est dans un état délabré.

 

Y a-t-il eu abus sexuel sur des chiens ? Ou est-ce une astuce qu’ont trouvée les voisins pour enfin se débarrasser de ce sexagénaire et de ces bêtes, qu’ils considèrent comme des nuisances ? C’est le mystère que tente d’élucider l’Animal Welfare Unit (AWU) de Réduit en ce moment.

Le mercredi 6 février, la police s’est ainsi retrouvée avec un cas pour le moins particulier. Des Beaubassinois ont appelé pour dire qu’une trentaine de chiens étaient victimes d’abus sexuel… Le présumé zoophile ne serait autre que le maître des chiens, qui est âgé d’une soixantaine d’années.

Les toutous ont immédiatement été embarqués par la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) pour leur sécurité et soumis à des examens approfondis. C’est l’AWU qui s’en charge et le rapport est attendu dans quelques semaines. «Ils sont examinés par des vétérinaires quotidiennement et resteront sur place le temps de l’enquête. Apré lanket lerla pou donn zot an adopsion.»

Par ailleurs, faute de place dans la fourgonnette, seuls 25 des 30 chiens ont pu être récupérés par la MSAW. Les cinq autres sont toujours sur place. À hier, samedi 9 février, des ONG tentaient de les prendre sous leur aile. «Nous sommes à plusieurs reprises descendus sur place pour tenter de parler au propriétaire mais il est introuvable», font ressortir des responsables de certaines de ces organisations.

Sur place, la maison où vit le sexagénaire, à la rue Dr Pépin, est dans un état délabré. Une odeur pestilentielle agresse les narines sans même qu’on ait à franchir le seuil. «Mo krwar zamé finn netwayé sa lakaz-la. Et d’ailleurs, on se rappelle qu’il était venu habiter ici il y a trois ans environ, avec deux ou trois chiens», confient des voisins. Il a toujours été contre la stérilisation. «Li pa ti dakor ek sa ditou… »

Fait notable : le vieil homme en question était, il y a quelque temps, candidat indépendant lors d’élections partielles. «Mé so latet ti pé koumans fatigé. Li ti pé vinn inpé fou… Nou finn esay koz ek li plizyer fwa», poursuivent des voisins. Mais il n’en faisait qu’à sa tête. Et, selon eux, racontaient les services inhumains qu’il faisait subir à ses chiens. «Ou mem ou pa pou krwar ena bann dimounn koumsa…»

Le principal concerné lui, a tout bonnement disparu dans la nature depuis que cette affaire a éclaté. Il ne répond plus à son téléphone et chez lui, plus aucun signe de vie… La police dit attendre le rapport de l’AWU pour procéder à son arrestation.


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Lexpress