Barcelone se mobilise contre les pickpockets

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L’augmentation des vols avec violence secoue la capitale catalane, tandis que le nombre de mineurs non accompagnés explose.

Par Publié aujourd’hui à 11h29, mis à jour à 12h28

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Des citoyens barcelonais alertent les passagers du métro contre les pickpockets, en août.
Des citoyens barcelonais alertent les passagers du métro contre les pickpockets, en août. LLUIS GENE / AFP

Béret rouge, pantalon noir et tee-shirt blanc, les Guardian Angels, ces patrouilles citoyennes auto-organisées, nées à New York à la fin des années 1970, ont débarqué à Barcelone, lundi 16 septembre. Bien décidés à traquer les pickpockets dans le métro et les rues de la cité catalane, et formés aux techniques d’autodéfense, les « anges gardiens » représentent la dernière réaction citoyenne face à la montée de l’insécurité.

Car c’est loin d’être la seule. D’autres patrouilles citoyennes, comme les Barcelona Residents Against Robbery (ROAR), munies de sifflets et de sprays au poivre, et regroupant des dizaines de membres, se chargent de poursuivre les voleurs dans le métro en brandissant des pancartes les signalant. Des groupes tels que les Helpers Barcelone postent sur les réseaux sociaux les vidéos des agressions dont ils sont témoins et dressent des cartes actualisées de la délinquance. Des commerçants organisent des réseaux d’alerte…

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Sur les six premiers mois de l’année, le nombre de vols avec violence ou intimidation a en effet bondi de 30 % dans la cité catalane par rapport au premier semestre 2018, avec près de 7 100 cas recensés par le ministère de l’intérieur. Le nombre de plaintes pour vol (sans violence) a atteint les 67 000, soit une hausse de 7,4 %. Depuis décembre 2018, l’insécurité est redevenue la principale préoccupation des Barcelonais, devant l’accès au logement. Elle ne l’était plus depuis 2010. Chaque semaine, des faits divers marquants s’étalent dans la presse, comme la mort, en juin, de la vice-ministre du tourisme sud-coréenne, trois jours après une violente chute alors qu’elle tentait d’échapper à un vol à l’arraché de son sac à main par un homme à scooter. Dans un des pays les plus sûrs d’Europe, ces épisodes répétés font tâche, même si l’administration locale tente de les relativiser.

« Un message d’impunité »

« Barcelone reste l’une des métropoles les plus sûres d’Europe, même si nous avons actuellement un problème avec l’augmentation des vols avec violence », assure au Monde la maire, Ada Colau, du parti de la gauche alternative Barcelona en Comù (« Barcelone en commun »). Depuis deux ans, celle-ci demandait à la Généralité (le gouvernement catalan) une augmentation du nombre de Mossos d’esquadra, les policiers régionaux, et des mesures spécifiques pour enrayer le phénomène. En juin, après les élections locales, un plan de sécurité a été défini : 180 agents ont été incorporés à Barcelone et 320 autres sont attendus en septembre.

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