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« Malheureusement, les juges se sont montrés one-sided ». C’est ce qu’estime le leader du Groupe Refugié Chagos (GRC), Olivier Bancoult, suivant le rejet de la la Cour d’appel de Londres hier, jeudi 30 juillet, sur leur droit de retour sur l’archipel, rendu illégal par les Britanniques.
Une décision qui est contestée en cour par Olivier Bancoult et Solange Hoareau. Pour le premier nommé, les juges n’ont « pas pris en considération » les points d’appel soulevés.
La prochaine étape ? La Cour suprême britannique. « Nous avons plusieurs points que nous pensons mettre en avant pour aller devant la Cour suprême », a soutenu Olivier Bancoult.
« Si jamais, nous n’y arrivons pas, nous envisageons de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme. Car nous n’avons aucun ordre à recevoir du gouvernement anglais. Ils ne peuvent bafouer nos droits alors qu’il est clair que les Nations unies ont reconnu la souveraineté de Maurice sur les Chagos », a-t-il ajouté.
Olivier Bancoult rappelle que la décision de la Cour internationale a condamné l’attitude du gouvernement anglais sur plusieurs points relevant de l’excision des Chagos. Il a été relevé, de manière catégorique, l’injustice pratiquée vis-à-vis des Chagossiens, pointant du doigt notamment la violation des Charts des Nations unies.
« Nous avons protesté contre le Support Package qui proposait des visites sur l’archipel. Nous ne pouvons pas accepter le fait d’être né sur une terre et de ne pas pouvoir y rester », a fustigé le leader du GRC.
A savoir qu’Olivier Bancoult et Solange Hoareau ont 30 jours pour faire appel du jugement de la Cour d’appel auprès de la Cour suprême britannique.
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