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Sans surprise, le président sortant a été réélu à la tête de l’Union des Comores dès le premier tour, une victoire validée par la Cour suprême. Fort de la réforme de la Constitution, il a désormais les coudées franches.
Selon les résultats définitifs approuvés par la Cour suprême le 2 avril, Azali Assoumani a été réélu à la présidence de l’Union des Comores dès le premier tour, avec 59,09% des suffrages, loin devant le candidat du parti Juwa, l’avocat Mahamoud Ahamada (15,72%) et Mouigni Baraka Saïd Soilihi (5,53%). Les chiffres provisoires communiqués par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) au soir du 26 mars le donnaient vainqueur avec 60,77 % des voix.
C’est tout sauf une surprise tant le président sortant semble avoir eu pour préoccupation essentielle, depuis son élection en 2016, de se maintenir au pouvoir au-delà des cinq années prévues par la Constitution. Lui-même n’anticipait-il pas son triomphe dès la mi-février devant la presse internationale avec une franchise qui mettait son équipe de campagne dans l’embarras ? Et ce ne sont pas les violences qui, une fois encore, ont émaillé le scrutin, pas plus que les cris d’orfraie d’une opposition enfin réunie pour dénoncer ce qu’elle appelle un « hold-up électoral », qui vont faire dévier Azali Assoumani du destin qu’il s’est lui-même tracé depuis son retour à la résidence de Beit-Salam.
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