Avoir quelqu’un à qui se confier est important pour votre santé

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Personne n’est à l’abri des aléas de la vie ; une séparation, des problèmes financiers, une maladie ou encore la perte d’un travail sont une interruption de parcours que la plupart vivent mal. L’incompréhension et l’incertitude font irruption dans la vie et face à cette peine, nous éprouvons le besoin d’en parler et de se confier à une personne proche. Une personne qui comprendra notre affliction et notre angoisse, avec pour espoir qu’elle nous aide psychologiquement à traverser ces épreuves bouleversantes.

Nous ne sommes pas égaux face aux désagréments de la vie. Certains résistent tant bien que mal et font preuve de résilience, d’autres au contraire ont besoin de soutien psychologique d’un ami cher ou d’une personne proche. Pour Olivier Douville, psychologue clinicien, affronter ses problèmes n’est pas une performance, c’est un art de vivre qui se traduit par l’acceptation de ses problèmes, de la rudesse de l’existence et de toutes les complications qu’elle engendre. De son côté Valérie Blanco, psychanalyste, estime que l’accumulation des difficultés peut être usante et quand bien même une personne peut être forte, il semble dangereux de s’y confronter seul. Un soutien demeure nécessaire et une écoute attentive peut être d’un grand secours.

Vous avez dit confident ?

Se confier à une personne proche peut être salutaire, certes, mais encore faut-il qu’elle fasse preuve d’empathie et qu’elle soit totalement à l’écoute. Car dans le cas contraire, l’individu en souffrance pourrait voir son stress augmenter. Un confident n’est en aucune façon un thérapeute mais un soutien et un exutoire. Dans une recherche élaborée par Bernard Rimé, il est mentionné que l’émotion demande un partage social, lequel partage entraîne des effets aux niveaux interpersonnel et collectif, pour in fine, réguler les émotions.

Faut-il s’arrêter à la simple écoute ?

Choisir une oreille attentive et bienveillante est nécessaire lorsqu’on traverse des malheurs et l’isolation n’a jamais aidé, même les plus robustes d’entre nous. Il s’agit de se confier à une personne qui saura être à l’écoute tout en étant neutre et sans jugements. Car écouter, c’est montrer à l’autre qu’elle est entendue, comprise et lui manifester de l’empathie avec des phrases réconfortantes, pour lui permettre de se libérer de son stress et de ses peurs. Il s’agit tout simplement de l’écoute active qui se manifeste par un comportement, communiquant l’intérêt et la compréhension à travers des messages verbaux et non verbaux, lors d’une conversation. Cela pourrait se traduire par le rapprochement physique d’une manière ouverte ou encore par le maintien du contact visuel.

Comment savoir écouter pleinement ?

Pour la psychothérapeute Christel Petitcollin, écouter c’est savoir tout d’abord se taire. Cette action demeure une tâche difficile pour la plupart, et pour cause, ils bombardent la personne en difficulté, de questions et de conseils au point de la décentrer alors que souvent, elle a juste besoin de confier sa fatigue et sa tristesse. 

Il faut savoir accorder à l’autre un espace pour qu’il puisse se soulager de ses angoisses et installer des moments de silence pour le laisser méditer et ajuster ses réflexions. Hocher la tête, reformuler ce qu’il dit, sont des attitudes synonymes de votre compréhension et vous devez être son miroir. L’écoutant doit s’oublier pendant quelques minutes et laisser la personne confrontée au problème, trouver elle-même la solution et trouver sa propre voie.

De nombreux penseurs et psychologues ont épilogué sur la manière et la capacité d’écoute. L’art d’écouter est une marque de sagesse, d’humilité et de bienveillance. Et cela pourrait être bénéfique dans les deux sens, car ainsi, l’écoutant développe de son côté, le sens de l’empathie par la même occasion.



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