« Avec une agriculture forte, nous n’aurions même plus besoin du pétrole » – Jeune Afrique

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Le fondateur et PDG de BUA Group ne jure que par l’immense potentiel de son pays, où il multiplie les projets et nourrit de grandes ambitions.


Abdul Samad Rabiu, 59 ans, huitième fortune d’Afrique selon Forbes, est à la tête d’un groupe diversifié qui s’étend du ciment à l’agro-industrie, en passant par l’immobilier et la logistique portuaire. Le magnat nigérian, grand concurrent d’Aliko Dangote, revient pour Jeune Afrique sur l’actualité de ces derniers mois, marquée par la pandémie de coronavirus et la cotation de sa filiale BUA Cement.

Il prédit une reprise des activités de son groupe dans la seconde moitié de l’année et défend avec ferveur le potentiel économique du Nigeria, en particulier celui de la filière agricole, encore trop peu exploitée.

Jeune Afrique : Quel a été l’impact de la pandémie sur vos opérations ?

Abdul Samad Rabiu : Le siège social a continué de fonctionner, en télétravail, mais nos usines ont dû réduire leur activité. Dans les premiers temps de la pandémie, certaines travaillaient à 40 % de leur capacité, d’autres à 50 %. La situation s’est améliorée depuis la mi-avril. En réalité, c’est déjà une chance d’avoir pu maintenir une telle cadence de travail, car d’autres ont dû cesser toute activité. Cela nuira évidemment à nos résultats.

les résultats 2019 après impôts de BUA Cement se sont élevés à environ 62 milliards de nairas (142 millions d’euros)

Ceux du deuxième trimestre ne seront pas conformes à nos attentes de début d’année. Mais je pense que les résultats des troisième et quatrième trimestres seront bons. Je constate que la demande repart déjà à la hausse. Et n’oubliez pas que la plupart de nos usines sont largement automatisées, si bien que de petites équipes suffisent à faire fonctionner nos installations.

C’est surtout l’acheminement des marchandises depuis nos usines vers nos marchés qui pose problème. Mais cette situation s’améliore également, à mesure que rouvrent les frontières. Nous venons de publier les résultats 2019 de BUA Cement. Après impôts, nos résultats se sont élevés à environ 62 milliards de nairas (142 millions d’euros). Au premier trimestre de cette année, nous avons engrangé quelque 20 milliards de nairas. Ainsi, même si le deuxième trimestre venait à décevoir, nos résultats sur l’année pourraient être meilleurs que ceux de 2019.



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JeuneAfrique

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