Avec la disparition de Cheick Boikary Fofana, la Côte d’Ivoire pleure un médiateur incontournable – Jeune Afrique

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Cheick Aïma Boikary Fofana, en septembre 2018.

Cheick Aïma Boikary Fofana, en septembre 2018. © DR / Cosim

Avec le décès de Cheick Boikary Fofana, leader de la communauté musulmane ivoirienne, le pays perd un médiateur de poids, qui s’était notamment impliqué dans de nombreux dossiers politiques et sécuritaires.


Dimanche, lorsque Alassane Ouattara a appris la nouvelle de la mort de Boikary Fofana, il est resté silencieux de longues minutes, calme, mais affecté, selon une source proche de la présidence. Il a ensuite publié un message sur les réseaux sociaux dans lequel il a déclaré « son immense tristesse » face à la disparition de son « ami et frère ».

Admis en urgence à l’hôpital une semaine auparavant après une crise de diabète, Boikary Fofana avait ensuite été diagnostiqué positif au coronavirus. Le président ivoirien se tenait régulièrement au courant de l’évolution de son état de santé, qui s’est malheureusement dégradé, au point qu’il était tombé dans le coma.

Décédé à l’âge de 77 ans, Cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim) et proche de la Ligue islamique de la coordination de l’Amérique du Nord (Lican) aux États-Unis, où il a été brièvement en exil sous Laurent Gbagbo, était « un grand homme de foi, artisan de paix et de dialogue entre les confessions religieuses », a salué le chef de l’État.

Médiateur infatiguable

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JeuneAfrique

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