Aux Pays-Bas, le gouvernement présente, pour la première fois, ses excuses aux victimes de la Shoah

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C’est une première. Le premier ministre néerlandais a présenté, dimanche 26 janvier, des excuses au nom du gouvernement pour la persécution des Juifs aux Pays-Bas pendant la seconde guerre mondiale :

« Maintenant que les derniers survivants sont encore parmi nous, je présente aujourd’hui mes excuses au nom du gouvernement pour l’action des autorités à l’époque. »

Mark Rutte s’exprimait lors d’un hommage national rendu aux victimes de la Shoah, à la veille du 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz par l’Armée rouge le 27 janvier 1945.

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« L’antisémitisme est toujours parmi nous »

« Nos institutions gouvernementales n’ont pas agi en tant que gardiens de la justice et de la sécurité », a déclaré M. Rutte dimanche, ajoutant que « trop de fonctionnaires néerlandais avaient exécuté les ordres de l’occupant ». Et de poursuivre :

« Les conséquences amères de l’élaboration de registres [de juifs] et des expulsions n’ont pas été suffisamment reconnues, ni reconnues à temps […]  Dans l’ensemble, c’était trop trop peu. Trop peu de protection. Trop peu d’aide. Trop peu de reconnaissance. »

« Soixante-quinze ans après Auschwitz, l’antisémitisme est toujours parmi nous. C’est précisément pourquoi nous devons pleinement reconnaître ce qui s’est passé à l’époque et le prononcer à haute voix. »

Sur les 140 000 juifs que comptait le pays, 102 000 n’ont pas survécu.

Une déportation massive

La question des excuses avait été soulevée en 2012 par certains leaders politiques, mais M. Rutte, déjà premier ministre, avait estimé qu’il n’y avait pas suffisamment d’informations sur l’action du gouvernement à l’époque, ni de « soutien assez large » pour justifier des excuses officielles.

En 2000, le premier ministre d’alors Wim Kok avait présenté des excuses pour « l’accueil glacial » réservé aux rescapés des camps à leur retour aux Pays-Bas, occupés par les Allemands de 1940 à 1945.

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