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FactuelLors d’un meeting à Fayetteville, en Caroline du Nord, samedi, le président a défendu sa décision de nommer immédiatement une juge pour remplacer Ruth Bader Ginsburg. Et ses fidèles ont étrenné un nouveau slogan de campagne : « Attribuez ce siège ! »
Les trumpistes masqués côtoient les sans-masques, samedi 19 septembre sur le tarmac de l’aéroport régional de Fayetteville. La « tournée des hangars » entamée par le président sortant au milieu de l’été fait étape dans cette petite ville de Caroline du Nord. Moins de vingt-quatre heures après l’annonce de la disparition de la juge Ruth Bader Ginsburg, doyenne de la Cour suprême, l’heure est déjà à la mobilisation dans les rangs républicains.
Le président du Grand Old Party pour la Caroline du Nord, Michael Whatley, ouvre le meeting en invitant le modeste public à prier pour la famille de la juge progressiste, emportée par un cancer du pancréas à 87 ans, mais la bataille à venir est dans toutes les têtes. Plus tôt dans la matinée, Donald Trump a tranché en assurant sur son compte Twitter se trouver dans « l’obligation, sans délai », de nommer un ou une remplaçante qui ancrerait encore plus à droite la plus haute instance juridique du pays.
Sur scène, en attendant l’arrivée de l’avion présidentiel qui se posera en fin d’après-midi le sénateur républicain Thom Tillis assure que Donald Trump a « la responsabilité et l’autorité » pour aller de l’avant. « Je voterai pour la confirmation » de la personne choisie par le président, affirme-t-il sous les vivats alors qu’il fait face à une délicate réélection en novembre.
Accusations de double langage
Dans le public, Renee White et Julia Inman, toutes les deux la soixantaine, ont un peu de mal à analyser les conséquences de la disparition de Ruth Bader Ginsburg. « Est-ce que ça va mobiliser les démocrates plus que nous, ma foi je n’en sais rien. Tout ce que je veux c’est plus de juges conservateurs, un homme ou une femme, peu importe pourvu que cela soit quelqu’un proche de nos idées », assure la première. « Mais si, ça devrait aider le président », veut croire la seconde.
« Quand j’ai appris la nouvelle, je ne me suis pas réjoui, on ne peut pas se féliciter de la mort d’une personne, mais j’ai évidemment pensé à la suite et à ce qui s’annonce, ça va être quelque chose », assure Kevin Auten. Redoute-t-il une bataille fratricide ? « Soyons lucides, regardons où nous en étions déjà avant » la mort de celle qui a défendu toute sa vie les droits des femmes, relativise-t-il. « Les démocrates seront encore plus mobilisés, et les républicains pareil, c’est comme ça », lâche-t-il avec fatalisme.
Au même moment, à Washington, Donald Trump précise son plan. « Je pense que cela va aller très vite », confie-t-il avant d’évoquer une nomination « la semaine prochaine ». « Ce sera très probablement une femme », ajoute-t-il avant de quitter la Maison Blanche pour la Caroline du Nord.
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