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Sur le papier, le royaume saoudien peut se féliciter d’avoir obtenu le soutien quasi unanime des chefs d’Etat et de gouvernement présents, mais dans les faits les communiqués issus du sommet ne feront sûrement pas date.
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Le triple sommet de La Mecque, qui s’est tenu jeudi 30 et vendredi 31 mai, a permis à l’Arabie saoudite de former avec ses alliés arabes un front anti-Iran en apparence uni. Le roi Salman, qui a multiplié les accusations contre Téhéran lors des réunions de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe (CCG), convoquées en réaction à la montée des tensions dans cette région, a obtenu un soutien quasi unanime des chefs d’Etat et de gouvernement présents. Ces deux conclaves devaient être suivis, samedi à l’aube, par un troisième, celui de l’Organisation de la conférence islamique.
Dans un communiqué publié à l’issue de leurs travaux, les membres du CCG ont exprimé leur solidarité avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis (EAU), touchés à la mi-mai par des attaques, et appelé l’Iran à cesser d’interférer dans les affaires des pétromonarchies. Le 12 mai, quatre navires, dont deux tankers saoudiens, avaient été victimes de sabotage, au large des côtes émiraties, une opération qui n’a pas été revendiquée à ce jour.
Deux jours plus tard, des drones chargés d’explosifs, envoyés par les rebelles houthistes, une milice yéménite pro-iranienne, avaient endommagé un pipeline saoudien. Survenant après le durcissement des sanctions américaines contre l’Iran et alors que les Etats-Unis venaient d’annoncer le renforcement de leur dispositif militaire dans le Golfe, ces attaques ont été perçues, par de nombreux observateurs, comme une forme de riposte tacite de Téhéran.
« Diaboliser l’Iran »
La Ligue arabe a consacré neuf des dix points de son communiqué final à dénoncer les « ingérences » de l’Iran au Proche-Orient, notamment son soutien aux rebelles houthistes, son intervention en Syrie et ses menaces contre le trafic maritime. En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, le texte se contente de renvoyer aux résolutions des sommets arabes précédents, appelant à une solution à deux Etats. Il ne mentionne pas le plan de paix que l’administration américaine pourrait prochainement dévoiler et qui a été rejeté par avance par les Palestiniens.
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