Au Sénégal, on graffe contre le coronavirus – Jeune Afrique

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Docta et Sangue, œuvre du collectif Doxandem Squad dans le quartier HLM, à Dakar.

Docta et Sangue, œuvre du collectif Doxandem Squad dans le quartier HLM, à Dakar. © Doxandem Squad

Plusieurs collectifs de graffeurs sénégalais s’attaquent au Covid-19 sur les murs de la ville, prolongeant leur engagement social auprès des populations les plus démunies. Réalisé par la fondation Dapper, un livre en ligne leur rend hommage.


Créée en 1986, la fondation Dapper est connue pour les nombreuses expositions d’art classique africain qu’elle a organisées, pendant des années, dans la capitale française. Depuis 2017, l’institution est devenue nomade, prolongeant des activités déjà entamées au Sénégal, notamment lors des Biennales de Dakar, et n’hésitant pas à faire dialoguer les mondes et les périodes.

Afriques, artistes d’hier et d’aujourd’hui, l’exposition présentée à la Fondation Clément, en Martinique, permettait ainsi à des œuvres d’artistes contemporains d’être exposées avec des œuvres classiques issues de la collection Dapper – et ce dans les Caraïbes, où des millions d’esclaves furent déportés et exploités par la puissance coloniale.

Aujourd’hui, à l’heure où la plupart des musées ont dû fermer leurs portes face à la pandémie mondiale de Covid-19, la fondation Dapper prolonge son nomadisme en proposant, en accès gratuit, un superbe e-book intitulé Le graffiti pour sauver des vies. L’art s’engage contre le coronavirus au Sénégal.

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