Au Royaume-Uni, un embryon de passeport et des Britanniques en mal de vacances sur le continent

0
36

[ad_1]

Depuis le 17 mai, le Royaume-Uni a lui aussi son « passeport » Covid. Tous ceux qui, dans le pays, ont téléchargé l’application mobile NHS Covid-19 (lancée en 2020, pour alerter sur les cas contacts) peuvent la mettre à jour quasi instantanément, dès lors qu’ils ont reçu leurs deux doses de vaccin. Ils peuvent aussi composer le 119, numéro d’appel du NHS – l’hôpital public britannique –, qui leur enverra un courrier papier attestant qu’ils sont bien complètement vaccinés.

C’est évidemment une bonne nouvelle pour les 20,5 millions de résidents britanniques ayant déjà reçu leurs deux doses de Pfizer ou d’AstraZeneca, mais, pour l’instant, l’utilité de ce « statut vaccinal », tel que l’a pudiquement baptisé le gouvernement Johnson, reste encore floue.

Boris Johnson dans un centre de vaccination du Business Design Center d’Islington, le mardi 18 mai 2021, à la suite d’un assouplissement des restrictions en Angleterre.

Ce statut ne semble plus d’actualité pour faciliter l’entrée, au Royaume-Uni, dans les endroits fermés ou très fréquentés – cinémas, musées, restaurants, stades ou festivals. Le premier ministre, Boris Johnson, s’y serait opposé, craignant d’introduire une discrimination entre les plus âgés, premiers sur la liste des vaccinables, et les autres. Ainsi, vaccinés ou pas, les Britanniques sont tous logés à la même enseigne et respectent un calendrier de déconfinement très progressif. Le 17 mai, après presque six mois de fermeture, ont enfin pu rouvrir les lieux culturels, restaurants, pubs et cafés en salles, et les vacances à l’étranger ont été de nouveau autorisées (depuis fin décembre, seuls les voyages pour raisons professionnelles ou personnelles impératives étaient permis).

Le « statut vaccinal » agira-t-il comme sésame pour les vacances en Europe ? Rien n’est sûr, à quelques semaines du début de la saison estivale, et cela tourne à l’obsession dans les médias nationaux. Pour cette nation de voyageurs, plus grosse pourvoyeuse de touristes en Europe (les Britanniques ont effectué 67 millions de séjours touristiques sur le continent en 2019), l’été rime avec voyages au soleil – en Espagne, en Grèce, à Malte, en France ou en Italie.

Les Vingt-Sept pourraient certes placer le Royaume-Uni sur la liste des pays tiers pour lesquels ils seraient prêts à lever les restrictions aux voyages non essentiels et/ou à reconnaître les passeports vaccinaux : il utilise les mêmes vaccins que sur le continent, et même si la rapide progression du variant B.1.617.2 (dit « indien ») inquiète, les niveaux d’infection sont désormais faibles, avec, au plus, 2 500 nouveaux cas identifiés quotidiennement.

Il vous reste 53.04% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: