Au Parlement européen, les élus britanniques ne veulent pas faire de la figuration

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Malgré la perspective du Brexit, les députés élus le 26 mai et partisans du maintien dans l’Union européenne s’impliquent dans les commissions et les débats.

Par Publié aujourd’hui à 01h42

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Campagne pour les élections au parlement européen durant laquelle Alyn Smith porte un panneau « Stop Brexit », le 18 mai.
Campagne pour les élections au parlement européen durant laquelle Alyn Smith porte un panneau « Stop Brexit », le 18 mai. ANDY BUCHANAN / AFP

LETTRE DE BRUXELLES

C’est l’une des surprises du scrutin du 26 mai. Beaucoup d’Européens pensaient que les 73 nouveaux élus britanniques n’avaient aucune intention de s’impliquer dans le fonctionnement de l’hémicycle strasbourgeois renouvelé. Ils allaient faire profil bas, pour cause de Brexit à venir (peut-être dès le 31 octobre). Et pourtant, à l’exception notable des 29 élus du « Brexit party » de Nigel Farage, il n’en est manifestement rien.

Entrés en force chez les Verts, les sociaux-démocrates et les libéraux, ces élus en sursis « n’ont pas du tout l’intention d’être des sleeping partners [des partenaires dormants] » s’étonne le responsable d’un groupe politique proeuropéen. Les négociations, ardues, qui se sont d’ores et déjà engagées pour l’attribution des postes de pouvoir dans l’institution en donnent la preuve.

Vice-présidences

Alyn Smith, membre du parti indépendantiste Parti national écossais (SNP), un vétéran de la politique européenne (il entame son quatrième mandat) a ainsi été désigné, mercredi 12 juin, premier vice-président du groupe des Verts européens. Le lendemain, pour la première séance de négociations entre les Verts, les conservateurs du PPE, les sociaux-démocrates et les Libéraux (ex-ALDE renommé Renew Europe), destinée à définir un « programme de travail » pour la Commission européenne, les Britanniques étaient aussi parfaitement représentés autour de la table.

Chris Davies, chef de file des LibDem, affilié aux libéraux, était censé discuter des priorités environnementales, au côté de Pascal Canfin, deuxième élu sur la liste française Renaissance (Renew Europe). Sa compatriote Molly Scott Cato négociait les lignes rouges des Verts concernant l’économie et le libre-échange. Chez les sociaux-démocrates, c’est Claude Moraes, ex-président de la puissante commission des libertés civiles, qui devait défendre les positions de son groupe sur la délicate question du respect de l’Etat de droit.

Les 10 élus travaillistes affiliés aux socialistes européens briguent par ailleurs des vice-présidences de commissions parlementaires et du groupe politique. Du côté des libéraux, M. Davies aurait des vues sur la très convoitée présidence de la commission environnement, également disputée par les Verts. Il a des arguments : les LibDems ont opéré une véritable résurrection à la faveur des élections européennes et constituent la deuxième délégation nationale au sein de Renew Europe (16 membres, derrière la délégation française, 21 élus).

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