Au Lesotho, l’épouse du premier ministre accusée d’avoir tué sa prédécesseure

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Le premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane (à gauche), accompagné de son épouse, Maesaiah Thabane, à Maseru, le 16 juin 2017.
Le premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane (à gauche), accompagné de son épouse, Maesaiah Thabane, à Maseru, le 16 juin 2017. SAMSON MOTIKOE / AFP

La police du Lesotho a accusé Maesaiah Thabane, l’épouse du premier ministre, du meurtre en 2017 de la précédente épouse du chef du gouvernement. « Elle a été accusée de meurtre, ainsi que huit autres personnes qui se trouvent au Lesotho et en Afrique du Sud », a déclaré à la presse, mardi 4 février, le commissaire de police adjoint Paseka Mokete.

Il a précisé que la police avait « un dossier solide » concernant l’implication de Maesaiah Thabane, 42 ans, dans le meurtre de Lipolelo Thabane. Celle-ci avait été tuée par balle en juin 2017 à Maseru, à l’âge de 58 ans, deux jours avant l’investiture de son époux, Thomas Thabane, à la tête du gouvernement de ce petit pays enclavé dans le territoire de l’Afrique du Sud. Le couple était en instance de divorce.

Maesaiah Thabane, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt, « a pris l’initiative de son retour », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, Mpiti Mopeli. Elle a été « cueillie à la frontière » avec l’Afrique du Sud à la suite d’un accord entre son avocat et la police, a-t-il précisé.

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De nouveaux éléments étaient apparus début janvier, quand avait été rendue publique une lettre du chef de la police du Lesotho faisant état d’un appel téléphonique localisé sur le lieu du crime et passé depuis le téléphone portable de Thomas Thabane. Ce dernier, âgé de 80 ans, a de son côté été interrogé le 22 janvier par la police. Sous la pression de l’opposition et de son propre parti, il a annoncé qu’il allait démissionner à une date qui reste à préciser.

Le Lesotho a une longue histoire d’instabilité politique, illustrée par des coups d’Etat militaires en 1986 et 1991. Frappé par le chômage, une épidémie de sida qui touche 23 % de sa population de 2 millions d’habitants et un manque criant de services publics, il fait partie des pays les plus pauvres de la planète.

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