au Congrès, l’accusation contre Donald Trump renforcée

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Un haut diplomate décrit le président américain comme davantage intéressé par l’ouverture d’une enquête sur Joe Biden que par le sort de l’Ukraine.

Par Publié aujourd’hui à 11h18, mis à jour à 11h23

Temps de Lecture 5 min.

Le chargé d’affaires américain à Kiev, William Taylor, et le responsable du département d’Etat spécialiste de l’Ukraine, George Kent, le 13 novembre, au Capitole, à Washington.
Le chargé d’affaires américain à Kiev, William Taylor, et le responsable du département d’Etat spécialiste de l’Ukraine, George Kent, le 13 novembre, au Capitole, à Washington. Susan Walsh / AP

La procédure de mise en accusation de Donald Trump est devenue publique, mercredi 13 novembre, avec les auditions de deux diplomates de carrière, relayées devant des millions de téléspectateurs, qui ont conforté la thèse d’un abus de pouvoir du président américain.

Le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff, a ouvert avec solennité l’audience : « Les questions posées par cette enquête de destitution sont de savoir (…) si le président Trump a cherché à conditionner des actes officiels, tels qu’une réception à la Maison Blanche ou l’assistance militaire américaine, à la coopération de l’Ukraine à deux enquêtes politiques qui l’aideraient dans la campagne pour sa réélection, et, si tel est le cas, de dire si un tel abus de pouvoir est compatible avec ses fonctions. »

Les démocrates ont hésité avant de se lancer dans une telle procédure. La speaker (présidente) démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait résumé, en mars, son opposition à une mise en accusation de Donald Trump, défendue alors par une partie des élus de son parti dans le cadre de l’enquête consacrée aux interférences russes pendant la présidentielle de 2016. « C’est une telle source de discorde pour le pays que, sauf s’il y a quelque chose de très convaincant, d’accablant et de bipartisan, je ne pense pas que nous devrions suivre cette voie », avait estimé l’élue de Californie, au cours d’un entretien au Washington Post.

Pas de consensus bipartisan

Par sa simplicité, l’affaire ukrainienne a rempli la première condition. Il est question d’un éventuel abus de pouvoir à des fins personnelles du président des Etats-Unis, étayé par le compte rendu, publié le 25 septembre, d’une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ce dernier y est invité à ouvrir des enquêtes visant les adversaires politiques de Donald Trump, dont le candidat à l’investiture démocrate Joe Biden, via son fils Hunter, présent au conseil d’administration d’une entreprise gazière ukrainienne, Burisma.

La seconde condition évoquée par Nancy Pelosi, un consensus entre démocrates et républicains sur la réalité de ces faits, reste en revanche pour l’instant introuvable. Les premières auditions publiques concernant des témoins qui ont accepté de témoigner devant la Chambre ont confirmé cet état des lieux. Les deux camps se sont fixé des missions diamétralement opposées face à deux diplomates de carrière – le chargé d’affaires à Kiev, William Taylor, et le responsable pour la zone Europe-Eurasie du département d’Etat, George Kent, l’un comme l’autre aussi sérieux que précis.

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