Attentats islamophobes en Nouvelle-Zélande

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Un suprémaciste australien revendique l’attaque de mosquées à Christchurch, qui a fait au moins 49 morts.

Par Isabelle Dellerba Publié aujourd’hui à 10h43, mis à jour à 10h56

Temps de Lecture 5 min.

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La police procède à une évacuation dans le centre de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars.
La police procède à une évacuation dans le centre de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars. MARK BAKER / AP

C’est « l’un des jours les plus sombres pour la Nouvelle-Zélande », a déclaré la première ministre Jacinda Ardern. Vendredi 15 mars, des fusillades dans deux mosquées de Christchurch, dans le sud du pays, ont fait 49 morts et 20 blessés graves.

A 13 h 40 heure locale, la mosquée Al-Noor, dans le centre-ville, était bondée quand, peu après le début du sermon, un homme en tenue de camouflage noire est entré par la porte principale. Armé d’un fusil automatique ou semi-automatique, il a fait feu sur les quelque 300 croyants réunis pour la prière du vendredi. Pendant plusieurs minutes, l’individu a parcouru les pièces du bâtiment et tiré aussi bien sur les hommes, les femmes que les enfants, tuant 41 personnes.

Les témoins fuyant les lieux affolés ont décrit un massacre. « Cela a duré au moins six minutes, je pouvais entendre des cris et des pleurs, j’ai vu des gens tomber morts, d’autres partir en courant », a raconté un croyant à la chaîne de télévision néo-zélandaise TVNZ.

Une seconde fusillade dans une mosquée du quartier de Linwood a fait sept autres victimes, dont trois à l’extérieur du bâtiment. Un blessé est décédé à l’hôpital quelques heures plus tard.

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Alors que des dizaines de voitures de police arrivaient sur place et qu’un balai ininterrompu d’ambulances évacuait les premiers blessés, les médias locaux ont rapporté d’autres incidents dans la ville. Plusieurs rumeurs évoquant des individus armés seront finalement démenties. En revanche, le chef de la police néo-zélandaise, Mike Bush, confirmera un peu plus tard que des engins explosifs improvisés attachés à des véhicules ont été désamorcés. « Fermez vos portes jusqu’à nouvel ordre », a demandé le commissaire. « La police répond au maximum de sa capacité pour affronter la situation, mais les risques restent extrêmement élevés », indique un communiqué.

Inspiré par Breivik

Pendant plusieurs heures, alors que les forces de l’ordre exceptionnellement armées étaient déployées massivement, toutes les écoles ainsi que les bâtiments publics ont été fermés. Dans le centre de Christchurch, les adolescents qui participaient à la grève mondiale pour le climat ont été évacués. Les autorités ont également appelé les fidèles à éviter les mosquées « partout en Nouvelle-Zélande ».

Un homme se présentant comme l’un des auteurs du massacre – un Australien qui dit avoir 28 ans – a mis en ligne sur Facebook Live une vidéo filmée en direct de la fusillade de la mosquée Al-Noor. Il a également publié un manifeste de 73 pages. Celui qui se décrit comme un « homme blanc ordinaire », issu d’une « famille de la classe ouvrière à bas revenu », qualifie son attaque d’« anti-immigration » et affirme qu’il a « décidé de se lever pour le futur de [son] peuple ».

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