Atiku Abubakar, candidat malheureux à la présidentielle, conteste le résultat – JeuneAfrique.com

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Le candidat malheureux à la présidentielle du 23 février au Nigeria, Atiku Abubakar, a déposé lundi une requête en justice pour contester formellement les résultats donnant le président sortant Muhammadu Buhari vainqueur, a annoncé son avocat à la presse.

Près d’un mois après le scrutin, Atiku Abubakar, candidat du Parti démocratique populaire (PDP, opposition), a déposé un recours devant une cour d’Abuja lundi 18 mars, selon l’un des avocats de sa formation.

« Nous avons demandé que notre candidat, qui a gagné massivement l’élection dans le pays, soit déclaré vainqueur », a poursuivi Me Emmanuel Enoidem. « Faute de quoi, nous avons demandé d’annuler l’élection sur la base des irrégularités qui étaient très visibles dans l’ensemble du pays », a ajouté le juriste.


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Arrivé second derrière le président sortant Muhammadu Buhari, vainqueur avec une avance de près de 4 millions de voix sur son principal rival, soit 56 % des suffrages, Abubakar avait aussitôt dénoncé une « parodie d’élection ». Crédité de 41 % des voix, il avait annoncé qu’il allait saisir la justice, dénonçant de nombreuses irrégularités et tricheries.

400 témoins à comparaître

Me Emmanuel Enoidem a précisé qu’une vingtaine de juristes avaient travaillé sur l’affaire et que près de 400 témoins devaient comparaître devant les juges. « Nous sommes prêts. (…) La requête a été bien ficelée. Les dépositions ont été bien prises », a-t-il dit.

Atiku Abubakar disposait de 21 jours après l’annonce des résultats pour déposer une demande de contestation. Le tribunal doit désormais se prononcer dans les 180 jours. Et si le jugement du tribunal fait l’objet d’un second recours devant la Cour suprême, la décision finale interviendra dans les 90 jours.

Alors que l’élection avait déjà été retardée d’une semaine, des observateurs locaux et ceux de l’Union européenne avaient souligné des problèmes « graves » dans l’organisation du vote : retards à l’ouverture des bureaux, intimidations d’électeurs, destruction de matériel électoral. Cette élection avait par ailleurs été marquée par un très faible taux de participation, d’environ 35 % .



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JeuneAfrique

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