Assassinat de Kevin à Mourmelon: la jeune fille suspectée d’avoir commandité le meurtre va être remise en liberté

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L’une des deux personnes mises en examen pour l’assassinat de Kevin, un adolescent de 17 ans tué en juin 2018 dans un parc de Mourmelon-le-Grand dans la Marne, va être remise en liberté. Cette jeune fille de 18 ans a bénéficié d’un vice de procédure.

Ils sont dans “une rage impossible à imaginer”. Les parents de Kevin, un adolescent de 17 ans tué de plusieurs coups de couteau il y a an à Mourmelon dans la Marne, viennent d’apprendre que la meurtrière présumée de leur fils, va être remise en liberté sous contrôle judiciaire en raison d’une violation des droits de la défense.

“Une situation incompréhensible” pour les parents de Kevin

En effet, lors de l’audience de prolongation de la détention provisoire devant le juge de la liberté et de la détention il y a quelques jours, les avocats de la défense n’ont pas eu accès au dossier d’instruction. Ils ont alors déposé un recours en nullité auprès de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Reims et ont obtenu gain de cause. C’est simplement “l’application des droits de la défense”, estime l’avocate de la jeune fille.

“C’est une situation incompréhensible”, réagissent quant à eux les parents du jeune Kevin, via leur avocate. 

Samedi 2 juin 2018, Kevin est tombé dans un piège mortel, minutieusement préparé par sa petite-amie de l’époque et un ami à elle, avaient révélé les premiers éléments de l’enquête. La jeune femme avait donné rendez-vous à sa victime dans un parc de cette petite commune de la Marne. Une fois sur place, il s’agissait de simuler le vol du sac à main de la jeune fille, afin de provoquer une altercation entre Kevin et le complice. Lors de cette bagarre, la victime a été atteinte d’une vingtaine de coups de couteau.

Vice de procédure

D’abord interrogée comme témoin du drame, la jeune fille avait dressé aux enquêteurs un portrait-robot de l’agresseur de son ami. Interpellé, malgré un faux alibi qu’il s’était construit, le jeune homme âgé lui aussi de 17 ans avait impliqué la jeune femme. L’exploitation des téléphones portables avait corroboré cette version en démontrant des contacts quasi quotidiens entre les deux adolescents et en dévoilant des photos montrant une certaine intimité. Ils avaient été tous les deux mis en examen pour “assassinat” et placés en détention provisoire.

Les deux meurtriers présumés ont pu faire appel de leur placement en détention provisoire en raison du fameux vice de procédure. Le jeune homme a refusé de faire appel, au titre de ce vice de procédure, estimant que sa place était en prison.

La jeune fille sera placée sous contrôle judiciaire avec obligation de soins. Elle aura une obligation de pointage mensuel ainsi qu’interdiction de quitter le département dans lequel elle se trouve et  d’entrer en contact avec son co-mis en examen.

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