[ad_1]
Au lendemain d’un premier débat abrasif contre Donald Trump, le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden, a décrit mercredi 30 septembre, le comportement de son rival républicain comme une « honte nationale ».
L’ancien vice-président de Barack Obama est parti sillonner en train deux Etats : l’Ohio et la Pennsylvanie, terres industrielles où lui-même a ses racines et swing states que Donald Trump avait remportés en 2016. L’objectif du septuagénaire est de capitaliser sans attendre sur le débat de la veille, à moins de cinq semaines de l’élection présidentielle du 3 novembre.
Malgré les quatre-vingt-dix minutes de désordre en direct devant des dizaines de millions d’Américains, le camp démocrate semble rassuré par la prestation de son candidat de 77 ans qui, sans s’asseoir ni prendre de pause selon les règles de l’émission, a montré qu’il n’était pas le vieillard quasi sénile si souvent raillé par Donald Trump, 74 ans.
Depuis Washington, où il est rentré dans la nuit, le président, lui, faisait un bilan rageur du premier face-à-face sur Twitter avant un meeting le soir dans le Minnesota. Il a ainsi dépeint son adversaire comme une menace pour le secteur énergétique, l’emploi, le droit au port d’armes ou encore la « loi et l’ordre ».
Visiblement soucieux d’apaiser la vive polémique née de ses déclarations de la veille, le président des Etats-Unis a par ailleurs appelé les milices d’extrême droite à « laisser la police faire son travail ». « Je ne sais pas qui sont les Proud Boys », a-t-il ainsi affirmé, en évoquant ce groupuscule nationaliste qu’il avait appelé lors du débat face à Joe Biden à se « tenir prêt ».
Mesures pour « maintenir l’ordre »
Alors que les commentateurs n’avaient pas de mots assez durs pour décrire le débat de la veille, sans aucune confrontation d’idées, certains ont appelé à l’annulation des prochains face-à-face. En réaction, les organisateurs ont annoncé de nouvelles mesures pour « maintenir l’ordre » lors des deux prochains duels télévisés des 15 et 22 octobre. « Le débat d’hier soir a rendu évident le fait qu’une structure additionnelle devait être ajoutée (…) afin d’assurer une discussion plus cadrée », a détaillé dans un communiqué l’organisme indépendant.
Après chaque débat, des sondages express sont réalisés par des médias pour savoir qui l’a emporté. Selon une telle enquête de CBS, la balance penche en faveur de Joe Biden, mais 69 % des spectateurs se sont surtout dits « agacés ». Il faut rappeler qu’en 2016 Hillary Clinton avait été déclarée largement gagnante de ses trois débats contre Donald Trump.
Le 7 octobre, ce sera au tour de leurs colistiers, le vice-président Mike Pence et la sénatrice de Californie Kamala Harris, de s’affronter lors d’un duel télévisé.
Notre sélection d’articles sur l’élection présidentielle aux Etats-Unis
[ad_2]
Source link
Have something to say? Leave a comment: