Après plus d’un an de Covid-19, le come-back de Londres sur la scène touristique

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Dans le quartier de Soho, à Londres, le 18 avril 2021.

Du bleu roi sur fond beige, des tables joliment dressées, et l’air qui embaume déjà les épices. Ce jeudi 20 mai au matin, Imad Alarnab reçoit dans son tout nouveau restaurant, Imad’s Syrian Kitchen, à Kingly Court, une enclave de Soho, au cœur du Londres festif et commercial. Tee-shirt blanc sur jean, Imad est débordé, mais ravi. Il a ouvert le lieu la veille. « On est en surréservation pour les deux prochaines semaines », explique le restaurateur de 43 ans, devenu un personnage de la scène culinaire londonienne.

Ce réfugié syrien a dû fuir la guerre et Damas, y abandonner ses trois restaurants, mais il a emporté avec lui les recettes de falafels de son grand-père et ses talents d’entrepreneur. Quand il a débarqué dans la capitale britannique, en 2015, après être « passé partout » – « la Grèce, la Macédoine, et même la jungle de Calais » –, il a commencé par cuisiner pour des œuvres de charité, où ses plats s’arrachaient. D’amitiés en opérations de financement participatif, il a réussi à amasser l’argent nécessaire à ce lieu, inauguré pour la nouvelle étape du déconfinement anglais. Depuis le 17 mai, en effet, pubs et restaurants peuvent à nouveau servir en salle et les lieux culturels ont enfin l’autorisation de rouvrir.

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Imad’s Syrian Kitchen ne tourne qu’à quarante couverts midi et soir, pour une capacité de soixante, la distanciation physique devant encore être maintenue au moins jusqu’au 21 juin (dernière étape du déconfinement anglais). Pour autant, cela ne sape pas l’optimiste contagieux du restaurateur. « C’est l’endroit parfait, totalement londonien, à la fois confortable et amical. Ces moments de retour à la vie sont les meilleurs pour lancer une affaire. Il y a un marché pour tout, ici, à Londres ! La ville va repartir après la pandémie [de Covid-19], c’est absolument certain. »

Cette cantine branchée figure sur la liste des lieux mis en avant par London & Partners, l’agence de promotion de la capitale britannique, qui lance une grande campagne publicitaire, avec un budget de 6 millions de livres sterling (7 millions d’euros), afin de revitaliser son économie, exclusivement tournée vers les services. « Un Londonien sur sept travaillait dans la restauration avant la pandémie », rappelle Tracy Halliwell, directrice du tourisme à l’agence. L’objectif est surtout « d’attirer les touristes nationaux et de faire redécouvrir Londres aux Londoniens », poursuit la professionnelle, car cet été, comme en 2020, la ville devra très probablement se passer des touristes étrangers.

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