après la débâcle des travaillistes, la succession de Jeremy Corbyn est lancée

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Jeremy Corbyn et Rebecca Long-Bailey lors de la campagne du Labour en vue des élections générales, le 21 novembre, à Birmingham.
Jeremy Corbyn et Rebecca Long-Bailey lors de la campagne du Labour en vue des élections générales, le 21 novembre, à Birmingham. OLI SCARFF / AFP

La course à la succession de Jeremy Corbyn démarre officiellement mardi 7 janvier. Et le nom du nouveau leader travailliste sera connu le 4 avril. Ainsi en a décidé le NEC (Comité exécutif national), l’organe dirigeant du Labour, lundi 6 janvier, alors que les candidatures se multiplient pour remplacer le dirigeant, contraint d’annoncer son départ après la défaite historique de son parti aux élections générales britanniques, le 12 décembre 2019 (le Labour ne compte plus que 203 députés, au plus bas depuis 1935).

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La débâcle est très loin d’avoir été digérée, mais le temps presse pour le principal parti d’opposition, s’il veut continuer à peser dans la politique nationale : les conservateurs, menés par Boris Johnson, et forts d’une confortable majorité de 365 sièges sur 650 à la Chambre des communes, s’apprêtent à faire prendre un virage historique au pays. Le Brexit devrait être effectif le 31 janvier et une négociation cruciale sur la « future relation » avec l’Union européenne (UE) démarrera dans la foulée : M. Johnson veut la boucler avant fin 2020.

Six députés déjà sur les rangs

La course à la succession de M. Corbyn promet d’être rude : six députés se sont déjà mis sur les rangs, et d’autres devraient suivre. Parmi les premières candidatures déclarées, Emily Thornberry, ministre des relations internationales du cabinet fantôme, élue aux Communes depuis 2005. Mais aussi Jess Phillips et Lisa Nandy, deux fortes personnalités à Westminster. La première, 38 ans, élue de Birmingham Yardley, s’est distinguée par ses propos musclés envers Jeremy Corbyn ou Boris Johnson. La deuxième, 40 ans, élue de Wigan (près de Manchester), fait partie des principales opposantes à la position du parti sur le Brexit : elle a même voté fin octobre pour l’accord de divorce négocié par M. Johnson.

Pour l’heure cependant, c’est Keir Starmer, 57 ans, qui fait figure de favori. Député de Holborn et St Pancras (centre de Londres), il est ministre du Brexit du cabinet fantôme de M. Corbyn mais, contrairement à ce dernier, qui cultive une position ambiguë vis-à-vis de l’UE (et que beaucoup soupçonnent d’être brexiter), il est un remainer – favorable au maintien dans l’Union – revendiqué. Orateur assez terne, il dispose cependant d’une forte notoriété : selon un sondage YouGov, paru fin 2019, 36 % des membres du Labour interrogés le placent en premier choix.

Face à cet élu modéré, tout le monde attendait, ces derniers jours, l’entrée en lice de Rebecca Long-Bailey, la protégée de John McDonnell, ministre des finances du cabinet fantôme et proche de Jeremy Corbyn. Considérée comme l’héritière du leader et de son positionnement très à gauche, la jeune femme, 40 ans, a connu une ascension fulgurante au sein du parti, portée par le très puissant syndicat Unite et soutenue par les activistes du mouvement « pro-Corbyn » Momentum.

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