Après avoir vécu une vie heureuse pendant dix ans, l’homme se réveille et réalise que c’était un rêve

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À la fois fascinants et bouleversants, les rêves peuvent signifier de nombreuses choses et nous laisser perplexes au réveil. Intimement liés à ce que nous vivons dans le réel, il est parfois dur de faire la différence entre rêve et réalité, au point de vivre des expériences parfois traumatisantes.

Les rêves, qui apparaissent chaque nuit chez chacun de nous, sont sujets à de nombreuses interprétations. Et pour cause, il s’agit d’un domaine à la fois mystique et scientifique. Entre ceux qui se rappellent de chaque rêve et ceux qui n’ont aucun souvenir de ces derniers, il est compliqué de comprendre les mécanismes du rêve. Tour d’horizon sur les processus cérébraux liés aux rêves.

Le cerveau et les rêves

Étant un état altéré de la conscience, non conditionné par les stimuli extérieurs, le rêve se produit pendant le sommeil. Différents mécanismes et processus au niveau du cerveau s’activent durant les nombreuses phases du sommeil. Et, comprendre ce phénomène est particulièrement compliqué.

Selon un article sur le sommeil de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC), les scientifiques pensaient autrefois que l’activité cérébrale était limitée durant le sommeil, au vu du manque d’influx sensoriel. Toutefois, des découvertes ont permis de montrer que le sommeil est une forme authentique d’activité cérébrale et ont déterminé les zones cérébrales actives pendant le sommeil et les rêves.

Parmi ces découvertes, on retrouve une étude américaine menée par Francesca Siclari et relayée par The Guardian. Elle explique que grâce à l’électroencéphalographie, ils ont pu enregistrer les modifications de l’activité cérébrale durant le sommeil lent et paradoxal. Et, bien que l’activité cérébrale augmente pendant le sommeil paradoxal, les rêves commencent dès le sommeil lent. En effet, peu importe le stade de sommeil, une zone située dans la moitié arrière du cerveau s’active (point chaud postérieur) pendant les rêves. À cet endroit se situe des régions (dont le cortex cingulaire et le précunéus) liées à la stimulation virtuelle et aux hallucinations spatiotemporelles. Par ailleurs, selon les détails du rêve (visage, paysage…), la zone qui détecte normalement ce détail dans la réalité s’allume. À noter que quand l’activité de ce point chaud diminue, elle illustre un ralentissement de l’activité neuronale qui prouve que nous ne rêvons pas.

Francesca Siclari déclare ainsi que : « Peut-être que le cerveau qui rêve et celui éveillé sont plus semblables que ce que nous imaginons car ils utilisent en partie les mêmes zones pour les mêmes types d’expériences. »

La confusion entre rêve et réalité semble donc mince, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une perte de conscience complète, comme le montre le témoignage de cet homme.

Quand le rêve devient réalité…

Dans un post publié sur Reddit, un homme a posé une question concernant le fait de ressentir une connexion intense avec une personne rêvée et de se sentir mal au réveil, lorsque nous réalisons que cela était faux.  Il témoigne de son expérience en matière de rêve ressemblant à la réalité, à la suite d’une agression :

« J’ai été agressé par un joueur de football […] inconscient sur le terrain, je vivais une vie différente.

J’avais un excellent emploi et ma femme n’avait pas à travailler. Nous avons eu une fille et un garçon, ayant deux ans d’écart. J’adorais mes enfants.

Un jour, assis sur le canapé, j’ai remarqué que la perspective de la lampe était étrange. […] Je suis resté debout toute la nuit à la regarder, sans pouvoir détourner le regard car quelque chose n’allait pas.

J’ai arrêté de manger, je n’ai quitté le canapé que pour aller aux toilettes puis j’ai aussi arrêté cela car je ne mangeais et ne buvais plus. […] Ma femme paniquait. Elle a emmené les enfants chez sa mère juste avant ma révélation… La lampe n’est pas réelle… […] rien de tout ça n’est réel… Les 10 dernières années de ma vie ne sont pas réelles !

La lampe a commencé à devenir plus large […] tout ce que je pouvais voir était rouge, j’entendais des voix, des cris, des bruits bizarres et j’ai pris conscience de la douleur…

[…]

J’ai traversé environ 3 ans de dépression horrible, je pleurais la perte de ma femme et de mes enfants même si je savais qu’ils n’existaient pas, j’avais peur de devenir fou car je pleurais jusqu’à ce que je m’endorme espérant les voir dans mes rêves. »

Les internautes ont partagé certaines expériences semblables en réponse à ce post, et d’autres ont fait des références au film Inception. L’auteur de ce témoignage a quant à lui ajouté une note à l’attention des chercheurs et étudiants : « Il faut faire plus de recherches sur les fonctions cérébrales. Étudiants en médecine, ne présumez pas que vous savez tout. »



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