Après 102 jours sans contamination, le coronavirus est de retour en Nouvelle-Zélande

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La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern au Parlement d’Auckland, le 11 août 2020.

C’est la fin de l’exception « kiwie ». Pendant plus de trois mois, les Néo-Zélandais ont eu le rare privilège de vivre dans un pays où plus aucun cas de transmission locale de SARS-CoV-2 n’était enregistré. Depuis début juin, ils n’avaient plus à respecter aucune mesure de distanciation physique. Mardi 11 août, le retour à la réalité a été brutal. A 21 h 15, la première ministre, Jacinda Ardern, a convoqué, en urgence, une conférence de presse nocturne pour annoncer que quatre personnes d’une même famille, résidant à Auckland, avaient été testées positives au coronavirus et que, dès le lendemain, midi, les 1,6 million d’habitants de la plus grande ville du pays seraient reconfinés.

« L’une des leçons les plus importantes que nous ayons apprises à l’étranger est la nécessité d’agir rapidement et avec détermination pour enrayer les poussées », a déclaré l’élue travailliste qui, depuis le début de la pandémie, affirme sa volonté d’« éliminer » toute circulation du virus dans l’archipel en « frappant fort et frappant vite ». Pendant trois jours, les écoles, les bibliothèques, les bars comme la plupart des commerces de la métropole seront fermés.

La population devra limiter ses déplacements non essentiels tandis que les autorités multiplieront les tests de dépistages afin d’évaluer le niveau de diffusion du coronavirus dans la métropole et de déterminer la source de ces nouveaux cas. En fonction des résultats, elles décideront des mesures à prendre pour les semaines à venir.

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Eviter un reconfinement de tout le pays

« Nous sommes certains qu’il n’y avait plus de transmission communautaire. Ces nouvelles infections ne peuvent venir que des frontières, estime Michael Baker, professeur de santé publique à l’Université d’Otago. Même si, depuis le 19 mars, elles sont fermées à tout étranger non-résident et que tous les Néo-Zélandais, de retour dans le pays, sont systématiquement confinés pendant quatorze jours, il y a pu y avoir des failles. Ces quatre cas doivent être liés, d’une façon ou d’une autre, au dispositif frontalier. » L’ensemble des personnes participant à ce dispositif vont être testées dans les prochaines soixante-douze heures.

Quant à la famille, dont le père présentait des symptômes depuis cinq jours, elle a été isolée tout comme ses proches et quelque 150 collègues. Selon le responsable de la santé publique, Ashley Bloomfield, il est très probable que d’autres malades soient détectés dans les jours à venir. Afin de limiter les risques pour le reste du pays, des barrages routiers ont été établis autour d’Auckland. Parallèlement, tous les habitants de l’archipel doivent, de nouveau, appliquer des mesures de distanciation sociale.

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