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Le président séparatiste catalan réclame une négociation avec Madrid, après plusieurs nuits de violences.
Le président séparatiste catalan, Quim Torra, a appelé, samedi 19 octobre, le gouvernement central espagnol au dialogue, après cinq jours de manifestations entachées par de violents affrontements et déclenchées par la condamnation de neuf dirigeants séparatistes pour la tentative de sécession de 2017.
« Nous exhortons le premier ministre du gouvernement espagnol à s’asseoir à la table des négociations pour parler », a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que les violences de cette semaine ne reflétaient en rien, selon lui, le caractère pacifique du mouvement d’indépendance catalan.
« La violence n’a jamais été et ne sera jamais notre manière de fonctionner, ni à Barcelone, ni à Tarragone, ni à Lérida, ni à Gérone », a-t-il ajouté, citant les villes qui ont été le théâtre d’affrontements ces derniers jours.
De son côté, la maire de Barcelone, Ada Colau, a appelé au calme. « Cela ne peut pas continuer. Barcelone ne mérite pas cela », a-t-elle déclaré.
La région catalane a connu vendredi une cinquième nuit consécutive de violences qui ont fait plus de 182 blessés, dont 152 à Barcelone, selon les services de secours, qui ont précisé que 17 membres des forces de l’ordre avaient dû être hospitalisés dans la ville. La police a de son côté annoncé l’arrestation de 54 personnes.
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